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Les chercheurs se tournent vers l’ADN électronique pour freiner l’extinction de masse

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Toutes les espèces laissent des traces sous la forme de codes génétiques dans leur ADN, et la société, qui s’apparente à un détective de la nature, capture ces minuscules fragments semblables à des empreintes digitales. Ensuite, en les surveillant et en appliquant sa technologie brevetée, elle crée de riches banques d’informations sur l’ADN environnemental (eDNA) qui fournissent des preuves tangibles de ce qui se passe dans nos sols et nos mers.

Des bactéries aux baleines bleues, les indicateurs de santé de NatureMetrics comblent les lacunes critiques des connaissances, des données reconnues comme vitales dans la lutte contre le changement climatique et la garantie de la sécurité alimentaire.

La nature devenant le prochain carbone en termes de besoins de divulgation de données, la société, dont les laboratoires se trouvent dans le parc de recherche de l’université de Surrey et dans l’Ontario, au Canada, est devenue le plus grand spécialiste du genre.

Pour les gouvernements, les investisseurs, les entreprises et les communautés, les données leur permettent de comprendre clairement et facilement les risques et les impacts de leurs propres actions ou de celles des autres.

Fondée en 2014 par les écologistes moléculaires Dr Kat Bruce et Professeur Doug Yu, la société compte aujourd’hui 450 clients dans 80 pays couvrant des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures, les mines, l’eau, le milieu marin et la conservation.

“Pendant trop longtemps, la société a laissé tomber la nature parce que nous n’avions pas les outils pour surveiller les objectifs”, déclare la directrice générale et biologiste Katie Critchlow.

“Nous transformons ce qui était auparavant un long processus, en rendant la biodiversité simple.

“Notre mission est de transformer l’échelle et l’accessibilité des données et d’identifier la meilleure façon de protéger la biodiversité.

“Les entreprises ne savent pas très bien comment y parvenir, et c’est là que nous intervenons. Nos informations peuvent être discutées au niveau du conseil d’administration pour favoriser de meilleures décisions.” NatureMetrics prévoit un chiffre d’affaires de plus de 40 millions de livres sterling en 2025 grâce à la création de grandes cartes au niveau du paysage.

En évaluant le risque, la valeur et l’impact, ils peuvent guider la restauration et quantifier les avantages pour les propriétaires terriens désireux d’améliorer leur capital naturel.

Avec 22 millions de livres d’investissement jusqu’à présent, le dernier tour de table de 12,7 millions de livres sera consacré au développement d’une nouvelle plateforme pour les clients sur site qui souhaitent montrer comment la biodiversité se porte sous leur surveillance. Le mineur britannique Anglo American mène un projet pilote international et un nouveau tableau de bord de surveillance marine permettra de détecter les espèces envahissantes telles que l’écrevisse signal.

Parmi les nouveaux clients potentiels figurent les acheteurs de produits agricoles, les producteurs de biens de consommation et les investisseurs à la recherche de données sur les risques liés à la nature.

“La biodiversité concerne l’ensemble de l’arbre de la vie, et pas seulement ce que nous voyons avec nos yeux”, explique M. Critchlow.

“Il ne s’agit plus d’un exercice de case à cocher, il s’agit de tirer vers le haut les agendas”.

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