Selon des documents divulgués à Ukrainska Pravda, la première personne considérée pour diriger l’Ukraine était Viktor Medvedtchouk, dont la fille Poutine est le parrain.
Medvedchuk a été le principal négociateur de l’Ukraine avec le Kremlin et a géré les échanges de prisonniers en Ukraine avant le mandat de Volodymyr Zelensky.
Mais sous Zelensky, il s’est retrouvé sous l’enquête des forces de l’ordre ukrainiennes.
Il a été assigné à résidence pour trahison d’État présumée au début de 2022.
Les rapports montrent que les services de renseignement ukrainiens ont soupçonné plus tard que Medvedtchouk était au courant des plans de Poutine d’envahir l’Ukraine et “l’attendait” pour soutenir sa stratégie et diriger le pays.
Mais il a disparu dès qu’il a été clair que les troupes ukrainiennes tenaient le fort à Kiev.
Le plan B de Poutine à ce moment-là était de donner le pouvoir à Viktor Ianoukovitch, ancien Premier ministre ukrainien jusqu’en 2014, date à laquelle il a été démis de ses fonctions lors de la Révolution de la dignité et il a fui le pays.
Un responsable de l’époque de la présidence de Ianoukovitch a affirmé : “Croyez-moi, les Russes ont parié sur l'”importation non critique” – le retour en Ukraine de tous ceux qui ont fui le pays après 2014. Il y a suffisamment de déserteurs pour équiper plusieurs gouvernements. Si s’ils revenaient, il aurait suffi d’en nommer plusieurs à des postes clés, puis les rouages du système commenceraient à tourner et les postes de rang inférieur seraient pourvus.”
Ianoukovitch s’est envolé pour Minsk en Biélorussie, mais a également disparu plus tard des yeux du public aussi rapidement qu’il était réapparu.
Ukrainska Pravda a écrit: “Il est maintenant difficile de considérer ces plans comme autre chose que de la science-fiction de second ordre. Début février 2022, cependant, de réels efforts ont été faits pour préparer la mise en œuvre des deux.”
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Le Royaume-Uni et l’Allemagne effectueront une mission conjointe de l’OTAN en Estonie
Des pilotes britanniques sont sur le point de mener pour la première fois des missions conjointes de police de l’air en Estonie aux côtés de l’armée de l’air allemande.
Cela survient alors que le Royaume-Uni se prépare à prendre le relais de l’Allemagne pour diriger la mission de l’OTAN en Estonie, qui borde la Russie.
Le ministère de la Défense a déclaré qu’environ 300 membres du personnel de la RAF arriveraient bientôt en Estonie, le Royaume-Uni devant diriger la mission de police aérienne de l’Otan pendant quatre mois à partir d’avril.
L’invasion russe de l’Ukraine a ravivé les inquiétudes dans les États frontaliers, dont l’Estonie, au sujet des ambitions de Vladmir Poutine et de ses prochaines étapes.
Le secrétaire à la Défense, Ben Wallace, a déclaré: “Notre personnel de la RAF en Estonie assume un rôle vital, assurant la sécurité du ciel européen et renforçant la présence de l’OTAN en Europe de l’Est.
“Des opérations conjointes de ce type démontrent la force et l’unité de l’alliance de l’Otan et notre détermination commune à maintenir la paix et la sécurité dans la région.”
Un parti anti-russe convaincu remporte les élections en Estonie
Le Parti réformiste de centre-droit du Premier ministre Kaja Kallas, l’un des partisans européens les plus virulents de l’Ukraine, a remporté à une écrasante majorité les élections générales du pays balte, tandis qu’un challenger populiste d’extrême droite a perdu des sièges lors d’un vote axé sur la sécurité nationale et l’économie.
Les retours préliminaires d’un dépouillement terminé ont montré que le Parti réformiste, le principal partenaire du gouvernement de coalition tripartite sortant, a obtenu 31,2% des voix – la plus grande part lors des élections de dimanche.
Cela se traduit par 37 sièges au Parlement estonien de 101 sièges, ou Riigikogu, soit une augmentation de trois sièges par rapport aux élections de 2019.
“Ce résultat, qui n’est pas encore définitif, nous donnera un mandat fort pour mettre en place un bon gouvernement”, a déclaré Kallas à ses collègues du parti et à ses partisans en liesse dans un hôtel de la capitale, Tallinn.
Kallas, Premier ministre depuis 2021, a été défié par le parti populiste d’extrême droite EKRE, qui cherche à limiter l’exposition de la nation balte à la guerre de la Russie en Ukraine, et blâme le gouvernement actuel pour le taux d’inflation élevé de l’Estonie.
La Russie comble les pertes de réservoirs avec du matériel “vintage”
La Russie remplace les chars perdus par des modèles vintage qui ne sont pas équipés pour lutter contre les chars ukrainiens modernes.
Selon la dernière mise à jour du ministère britannique de la Défense, les “types de véhicules anciens de la Russie présenteront de nombreuses vulnérabilités sur le champ de bataille moderne”.
Ils ont écrit : « L’armée russe a continué à répondre aux pertes de véhicules blindés lourds en déployant des chars de combat principaux T-62 vieux de 60 ans.
“Il y a une possibilité réaliste que même les unités de la 1ère armée de chars de la garde (1 GTA), soi-disant la première force de chars de Russie, soient rééquipées de T-62 pour compenser les pertes précédentes.
“1 GTA devait auparavant recevoir la prochaine génération de T-14 Armata MBT à partir de 2021.
“Ces derniers jours, des véhicules blindés de transport de troupes russes BTR-50, mis en service pour la première fois en 1954, ont également été identifiés déployés en Ukraine pour la première fois.
“Depuis l’été 2022, environ 800 T-62 ont été retirés du stockage et certains ont reçu des systèmes de visée améliorés qui amélioreront très probablement leur efficacité la nuit.
“Cependant, ces deux types de véhicules d’époque présenteront de nombreuses vulnérabilités sur le champ de bataille moderne, notamment l’absence de blindage réactif explosif moderne.”
L’Allemagne avertit Pékin des “conséquences” si la Chine fournit des armes à la Russie
Le chancelier allemand Olaf Scholz dit qu’il y aurait des “conséquences” si la Chine envoyait des armes à la Russie pour la guerre de Moscou en Ukraine, mais il est assez optimiste que Pékin s’abstiendra de le faire.
Les commentaires de Scholz sont venus dans une interview avec CNN diffusée dimanche, deux jours après avoir rencontré le président américain Joe Biden à Washington.
Des responsables américains ont récemment averti que la Chine pourrait quitter la ligne de touche et commencer à fournir des armes et des munitions à Moscou.
Avant son voyage, Scholz avait exhorté Pékin à s’abstenir d’envoyer des armes et à utiliser plutôt son influence pour faire pression sur la Russie pour qu’elle retire ses troupes d’Ukraine.
Interrogé par CNN s’il pouvait imaginer sanctionner la Chine si elle aidait la Russie, Scholz a répondu: “Je pense que cela aurait des conséquences, mais nous sommes maintenant à une étape où nous indiquons clairement que cela ne devrait pas arriver, et je suis relativement optimiste. que nous réussirons avec notre demande dans ce cas, mais nous devrons l’examiner et nous devons être très, très prudents.