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Poutine se frotte les mains de joie alors que l’UE vend le pétrole de Moscou sous le nez de VDL.

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Le PDG de la société, Marek Senkovič, a déclaré aux médias slovaques : “[The] La condition est que nous ne pouvons pas traiter plus de pétrole brut russe dans les années civiles à venir que ce que nous en produirons pour le marché intérieur.”

Le maintien de cet accord serait une énorme victoire pour l’entreprise, car 60 % de ses produits sont expédiés à l’étranger et, selon Senkovič, 60 % du pétrole traité doit provenir d’autres sources.

Mais comme l’entreprise traite actuellement principalement du brut russe et ne peut pas traiter d’autres pétroles aussi efficacement, elle sera obligée d’investir lourdement dans les mois à venir, la rerposte devant se terminer fin 2023 pour un coût d’environ 200 millions d’euros (17 millions de livres).

L’entreprise a déjà prévenu qu’elle pourrait ne pas être en mesure de garantir l’approvisionnement en carburant de ses destinations d’exportation habituelles en Europe centrale en vertu des paquets de sanctions de l’UE, mais M. Senkovič a promis de tout faire pour empêcher que cela ne se produise.

Von der Leyen

Lorsqu’on lui a demandé si son entreprise traiterait uniquement du pétrole non russe à partir de janvier 2024, il a répondu : ” Nous ferons certainement de notre mieux pour nous adapter à la nouvelle situation. Nous ferons tout notre possible pour nous conformer à la nouvelle législation.”

Cela pourrait impliquer que la nouvelle législation européenne ne sera pas nécessairement suivie s’il lui est impossible de s’y conformer. Il a ensuite ajouté : “Mais il est également vrai que les premières années après le début du traitement du pétrole non russe ne seront pas faciles. C’est une chose de travailler avec un seul type de pétrole, mais c’en est une autre lorsque vous devez mélanger différents types. C’est beaucoup plus compliqué.”

L’entreprise pourrait également avoir du mal à s’éloigner du tout russe, car elle pourrait être paralysée par les retards des pétroliers ou l’indisponibilité du type de pétrole nécessaire sur le marché.

M. Senkovič a ajouté : “Par exemple, nous connaissons des gens dans une raffinerie allemande près de la mer qui traite jusqu’à près de 30 types de pétrole provenant de différentes parties du monde. Jusqu’à présent, ils enviaient le fait que nous n’ayons que du pétrole russe, qui, de plus, nous parvient par oléoducs. Maintenant, cependant, nous devrons faire face à plus de risques et d’incertitudes.”

Importations de l'UE

Malgré les incertitudes, l’urgence de la guerre en Ukraine suggère que tout doit être fait pour stopper les flux financiers de la Russie afin de paralyser ses efforts de guerre. Mais l’UE a mis peut-être plus de temps que prévu à décréter un embargo sur le pétrole, avec plusieurs cafouillages dans l’UE avant l’accord final, qui exempte encore trois pays.

Le premier ministre letton, Krišjānis Kariņš, avait exhorté les nations à ne pas s’enliser dans les débats, en les mettant en garde : Le tableau d’ensemble est que nous devons priver la Russie, Moscou, des fonds nécessaires pour poursuivre la guerre.

“Si chaque pays européen ne pense qu’à lui-même, nous n’avancerons jamais.”

Mais cela n’a pas empêché les pays enclavés, qui sont les plus dépendants du pétrole russe, d’être exemptés du paquet de sanctions.

Gaz de l'UE

Pétrolier

Bien que cette exemption doive arriver à terme, la Hongrie n’en a pas moins fait part de l’impact que la réduction du carburant russe aurait sur son économie.

Le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, a fait valoir qu’il en coûterait 18 milliards d’euros (15,2 milliards de livres sterling) à Budapest pour s’affranchir complètement des approvisionnements en pétrole russe.

Mais l’empire pétrolier de la Russie est une énorme source de revenus pour le Kremlin, l’UE important un montant stupéfiant de 48,5 milliards d’euros (38 milliards de livres sterling) de pétrole brut en 2021, et 22,5 milliards d’euros (19 milliards de livres sterling) d’huiles de pétrole autres que le brut, en provenance de Russie.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, souhaite également que 2 milliards d’euros (1,7 milliard de livres sterling) des fonds REPowerEU de l’UE soient consacrés aux infrastructures pétrolières afin d’aider les pays enclavés de l’Est à se séparer du brut russe.

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