Cette décision intervient avant le sommet de l’OTAN qui se tiendra à Madrid dans le courant de la semaine.
La force de réaction de l’OTAN compte actuellement quelque 40 000 hommes.
Au sommet de Madrid, l’OTAN modifiera également son discours sur la Russie qui, dans la dernière stratégie de l’alliance datant de 2010, était encore décrite comme un partenaire stratégique.
“Ce ne sera pas le cas dans le concept stratégique que nous adopterons à Madrid”, a déclaré M. Stoltenberg.
Carte de l’OTAN : Les trois pays qui pourraient attaquer la Russie en premier dans la troisième guerre mondiale
La Russie est devenue un paria mondial au cours du mois dernier, l’OTAN ayant imposé au régime de Poutine des sanctions importantes qui l’ont coupé du reste de l’Europe.
La menace d’une troisième guerre mondiale est imminente, tout comme la question de savoir comment elle pourrait se dérouler. Voici les trois pays qui pourraient attaquer la Russie en premier dans une troisième guerre mondiale.
“Je m’attends à ce que les alliés déclarent clairement que la Russie constitue une menace directe pour notre sécurité, pour nos valeurs, pour l’ordre international fondé sur des règles.”
Cela portera un coup direct à Poutine qui a ordonné aux troupes russes d’envahir l’Ukraine le 24 février.
M. Stoltenberg a également confirmé que l’OTAN allait étendre les déploiements de troupes dans ses pays membres européens les plus proches de la Russie.
Les alliés occidentaux vont également renforcer leurs défenses aériennes et augmenter leurs stocks de fournitures militaires, a-t-il ajouté.
Le nom devrait également être changé en Force de réaction alliée, selon Sky News.
Cette décision intervient après que M. Poutine ait subi un coup dur après que la Russie ait fait défaut sur sa dette extérieure pour la première fois en plus de dix ans.
Le Kremlin était déterminé à éviter cette étiquette, qui risque de faire l’objet de moqueries sur la scène mondiale.
Son échec est toutefois dû aux sanctions imposées par l’Occident en réponse à son invasion de l’Ukraine et à la fermeture des voies de paiement aux créanciers plutôt qu’à un manque de liquidités.
Dimanche, le délai de grâce sur environ 100 millions de dollars de paiements d’intérêts dus le 27 mai a expiré.