Les statistiques publiées aujourd’hui par le ministère américain du travail montrent que le taux d’inflation du pays a augmenté de trois pour cent le mois dernier.
Selon l’indice des prix à la consommation (IPC), les produits ont coûté 8,6 % de plus en mai, contre 8,3 % en avril.
Alors que les résultats tant attendus signifient que les Américains paient beaucoup plus pour leurs produits alimentaires, ils paient toujours moins que d’autres pays.
Le Royaume-Uni, d’autre part, a maintenant le taux d’inflation le plus élevé de tous les pays du G20.
Les derniers rapports d’inflation des 24 économies du G20 montrent que le Royaume-Uni a le cinquième taux le plus élevé.
Le taux du pays est proche de celui de la Russie, qui a atteint 17,1 % en raison des sanctions qui frappent l’économie dirigée par Poutine.
Les seuls autres pays au-dessus du Royaume-Uni sont le Brésil, l’Argentine et la Turquie, avec des taux de 11,73%, 58% et 73,5%, respectivement.
En tenant compte des dernières données, le Royaume-Uni est à deux places des États-Unis, avec les Pays-Bas et l’Espagne entre les deux.
Les pays du G20 ont les taux d’inflation suivants :
- Chine : 2,1 pour cent
- Arabie Saoudite : 2,3 pour cent
- Japon : 2.5 pour cent
- Suisse : 2.9 pour cent
- Indonésie : 3,55 pour cent
- Australie : 5,1 pour cent
- France : 5.2 pour cent
- Singapour : 5,4 pour cent
- Corée du Sud : 5.4 pour cent
- Afrique du Sud : 5.9 pour cent
- Canada : 6,8 pour cent
- Italie : 6.9 pour cent
- Mexique : 7.65 pour cent
- Inde : 7,79 pour cent
- Allemagne : 7,9 pour cent
- Zone euro : 8,1 pour cent
- États-Unis : 8,6 pour cent
- Espagne : 8.7 pour cent
- Pays-Bas : 8.8 pour cent
- Royaume-Uni : 9 pour cent
- Brésil : 11,73 pour cent
- Russie : 17.1 pour cent
- Argentine : 58 pour cent
- Turquie : 73,5 pour cent
Le Royaume-Uni devrait rester à sa place actuelle au sein du G20 dans un avenir prévisible.
D’ici la fin de 2022, la Banque d’Angleterre s’attend à ce que l’inflation atteigne un maximum de 10 %.
L’institution prévoit un certain soulagement l’année suivante avec une baisse de plusieurs points à 4,3 pour cent.
Mais en 2023, les Britanniques devront faire face à une nouvelle pression financière : la contraction économique.
Les prévisions récentes suggèrent que le pays est également destiné à la croissance la plus lente de toutes les nations développées.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a prévu une croissance nulle pour l’économie britannique en 2023.
Les responsables ont prédit une expansion de 3,6 % en 2022, suivie de zéro pour cent l’année suivante.
Cette prévision signifie que le Royaume-Uni passe de la deuxième économie à la croissance la plus rapide du G7 à la plus lente.