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Des craintes d’éruption alors que le volcan “instable” pourrait exploser – les autorités préparent les villes voisines.

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Le volcan Nevado del Ruiz en Colombie a recommencé à montrer une activité “notable”. Cela se produit près de 36 ans après que le volcan ait détruit une ville entière en Colombie, tuant environ 25 000 personnes.

Les autorités colombiennes ont déclaré que le niveau d’activité du Nevado del Ruiz reste à “jaune”, mais qu’il devient instable.

Samedi, le service géologique colombien a également noté que Nevado del Ruiz crachait des cendres et du gaz.

Dans un tweet, le service a déclaré : ” Émission de cendres observée aujourd’hui à 6h21 par les caméras installées dans la zone du volcan Nevado del Ruiz “.

“Le niveau d’activité se maintient au niveau d’activité jaune o (III) : changements dans le comportement de l’activité volcanique.”

Nouvelles des volcans : Les responsables colombiens ont déclaré que les niveaux d'activité du Nevado del Ruiz restent à

Le Service géologique colombien a précédemment déclaré que le Nevado del Ruiz se trouve dans “une période d’instabilité depuis plus de 11 ans”.

Le professeur Gonzalo Duque Escobar, de la Faculté des Sciences de l’Université nationale de Colombie (UNAL) Manizales, a mis en garde : “Si une émission continue de gaz et de cendres devait se produire, les eaux des ruisseaux et des rivières pourraient être contaminées, en plus d’exacerber les maladies chroniques et cardiopulmonaires existantes, entre autres.”

Le professeur Duque Escobar a également noté : “Le Ruiz est un volcan actif dans un état enflammé qui se caractérise par des émissions pendant des décennies : c’est un état caractéristique qui prend généralement des dizaines d’années pour devenir inactif.”

Des dizaines de touristes se rendent dans le parc naturel national Los Nevados pour visiter le volcan actif Nevado del Ruiz en Colombie, le 27 septembre 2021.

Vue du volcan Nevado del Ruiz prise le 3 janvier 2015, depuis la ville de Manizales, département de Caldas, Colombie.

Gloria Patria Cortés, coordinatrice du Service géologique colombien, a déclaré que l’activité récente ne signifie pas nécessairement qu’il faille modifier le niveau d’alerte jaune en vigueur depuis plus de 10 ans.

Elle a expliqué qu’au cours des dernières semaines, le volcan Nevado del Ruiz a enregistré une sismicité associée à des mouvements de fluides et qu’en surface, cela se traduit par des processus d’émission de cendres.

Elle a souligné que ces processus ratifient l’instabilité du volcan, bien que la surveillance du volcan n’indique pas une probabilité d’éruption dans les jours ou les semaines à venir, de sorte que le niveau d’alerte est maintenu.

À NE PAS MANQUER

Dévastation de la ville d'Armero, Colombie, après l'éruption du Nevado del Ruiz le 13 novembre 1985.

Mme Cortés a ajouté : “C’est un niveau d’instabilité ; disons-le d’une autre manière, le volcan est malade, mais pas encore en soins intensifs.

“C’est pourquoi le service géologique colombien, dont la mission est de rendre compte de l’état d’activité du volcan, dit qu’il est encore instable.”

Le coordinateur a ajouté : “il y a des semaines où l’énergie et les signaux sismiques peuvent augmenter, montrant une plus grande activité en surface comme cela a été le cas, mais la situation peut changer en quelques heures ou pendant la nuit et à ce moment-là des réunions seront organisées, une déclaration extraordinaire sera publiée si le niveau d’activité passe à l’orange”.

Le parc de la ville d'Armero, département de Tolima, Colombie, le 5 novembre 2015.

Le 13 novembre 1985, le Nevado del Ruiz, l’un des nombreux volcans que l’on trouve sur la ceinture de feu, entre en éruption.

Lorsque le volcan s’est activé après des décennies de sommeil, il a émis une telle chaleur qu’il a fait fondre de façon permanente la couche de neige sur la montagne qui l’entoure, enterrant Armero, une ville de 50 000 habitants dans le Tolima.

On estime à 25 000 le nombre de victimes de l’éruption, considérée comme l’un des lahars les plus meurtriers de l’histoire.

Les lahars sont des coulées de boue, des glissements de terrain et des coulées de débris d’origine volcanique.

Reportage supplémentaire de Maria Ortega

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