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Un instrument de dictature” Les élections françaises sont un véritable chaos, alors que le poids de l’euro suscite la colère.

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En 2002, les Français ont abandonné le franc pour passer à l’euro. La zone euro comprend désormais 19 des 28 États membres de l’UE. La Grande-Bretagne n’a pas cherché à adopter l’euro comme monnaie officielle et a obtenu une clause d’exemption lors de la création de l’euro par le traité de Maastricht en 1992.

Dans un récent article du FigaroVox, le journaliste Maxime de Blasi affirme qu’aucun des objectifs de l’euro n’a été atteint.

Ces suggestions pourraient inquiéter le président Emmanuel Macron à l’approche des élections, car le soutien à la sortie de la France de l’UE continue de grimper en flèche.

Suite à l’article, Génération Frexit a tweeté : “Grande-Bretagne : Une croissance plus forte que prévu dans l’industrie en décembre 2021.

“Le Royaume-Uni a gardé la livre alors que la France a toujours le fardeau de l’euro !”.

Le soutien au Frexit augmente en France

Alors que J.B Villemur – membre du bureau exécutif de Génération Frexit – a ajouté : “Très bon article sur les échecs de l’euro.

“‘Les créateurs de l’union monétaire ont joué les apprentis sorciers’ (Vincent Brousseau).

” J’ajouterai qu’une monnaie est avant tout une construction politique “.

“Une ‘monnaie unique’ n’est donc en fait qu’un instrument de dictature.”

Les appels au Frexit se multiplient en France

Ces commentaires interviennent alors que M. Blasi affirme que “la croissance, la convergence, l’inflation, le statut international” de l’euro n’ont pas été atteints.

Il a écrit : “Croissance, convergence, inflation, statut international : aucun des objectifs annoncés n’a été atteint.

“C’est exactement le contraire qui s’est produit, avec une croissance française divisée par deux depuis 2002 : alors que la croissance moyenne du PIB français en volume (hors inflation) était de 2,2 % par an entre 1980 et 2000, elle n’est que de 1,1 % par an depuis 20 ans (hors impact de la crise de 2008 et de Covid-19 en 2020).”

M. Blasi poursuit : “Par conséquent, en 20 ans, alors que le PIB de l’Allemagne a augmenté de 40 %, celui de la France a augmenté deux fois moins, celui de l’Italie a stagné et celui de la Grèce a diminué de 10 %.”

Profil d'Emmanuel Macron

Ailleurs dans son article, M. Blasi explique comment l’adoption de l’euro n’a pas mis fin aux crises monétaires et a une part de marché “strictement égale à celle des monnaies qu’il a remplacées”.

Alors que M. Macron s’apprête à prendre le relais de la France à la présidence tournante du Conseil européen pour six mois, le président français est confronté à une crise alors que le sentiment anti-UE continue de croître.

Un sondage Ifop-EuropaNova publié le jour de Noël a montré que près de six personnes interrogées sur dix en France souhaitaient mettre fin à leur appartenance à l’Union européenne.

Sur plus de 1 000 personnes interrogées, quatre sur dix réclament une plus grande souveraineté de la France au sein d’un bloc de nations unies.

L'opposante d'extrême-droite Marine Le Pen

Moins de trois personnes sur dix feraient l’éloge d’un bloc plus intégré.

M. Macron, dans un clin d’œil à la présidence tournante de la France, a remplacé le drapeau tricolore accroché au-dessus du monument aux morts de l’Arc de Triomphe à Paris par un drapeau orné de l’emblème de l’UE.

Cette décision a été immédiatement condamnée par Marine Le Pen, sa rivale politique et présidentielle de longue date, qui a appelé le président français à “retirer” le drapeau européen.

Mme Le Pen a déclaré : “Parer l’Arc de Triomphe des seules couleurs de l’Union européenne, sans la présence d’un drapeau national, est une véritable atteinte à l’identité de notre nation.

“Ce monument honore nos victoires militaires et abrite la tombe du soldat inconnu”.

Reportage supplémentaire de Maria Ortega

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