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Un député conservateur critique Paris alors que la France “pourrait empêcher le lancement de plages en deux semaines”.

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Environ 40 000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, et le ministre de l’Intérieur a été critiqué pour avoir mis en garde contre une “invasion” sur la côte sud. Les chiffres provisoires du gouvernement à ce jour montrent que 39 913 personnes sont arrivées au Royaume-Uni après avoir fait ce voyage. S’exprimant sur LBC, M. Mackinlay a déclaré : “Ce que nous faisons n’a presque aucune importance si les Français ne sont pas prêts à jouer le jeu”.

“Les Français pourraient arrêter le lancement des plages en deux semaines s’ils le voulaient.

“Au moins 90 pour cent des lancements sur la plage ont lieu à plus ou moins cinq miles de Calais.

“Nous leur avons proposé de l’aide, mais ils l’ont refusée. Nous leur avons offert des drones avancés, du personnel, du personnel militaire, des forces frontalières et de la police et ils ont refusé.

“Je ne peux pas croire que ce problème ne puisse pas être résolu.

L'association Care4Calais s'occupe des réfugiés sur les côtes du Nord de la France.

“Mon inquiétude réelle est qu’à un moment donné cet hiver, comme cela s’est produit en novembre dernier, nous allons mourir dans la Manche.

“C’est presque garanti que cela se produira. Nous avons prévenu que cela se produirait, nous avons supplié les Français de travailler avec nous, mais ma crainte est que cela se produise.”

Cette déclaration intervient alors que quatre députés de premier plan ont exercé une pression supplémentaire sur le ministre de l’Intérieur pour qu’il explique comment le gouvernement va s’attaquer à la crise des migrants.

Les présidents des commissions parlementaires ont conjointement écrit à Suella Braverman pour lui demander de préciser comment le ministère de l’Intérieur entend réduire le nombre de traversées périlleuses en petit bateau et réduire “de toute urgence” l’arriéré des dossiers actuellement en cours dans le système d’asile.

Ils expriment également leurs “profondes préoccupations” concernant les conditions “désastreuses” du centre de traitement des demandes d’asile de Manston dans le Kent, et demandent ce qui sera fait pour remédier à la situation actuelle et éviter la surpopulation à l’avenir.

La lettre indique que les rapports de ces derniers jours suggèrent que les conditions se sont “considérablement détériorées” à Manston, et que “les séjours d’une durée inacceptable ont augmenté, y compris pour les familles et les enfants non accompagnés”.

Mercredi après-midi, une jeune fille a jeté une bouteille contenant une lettre par-dessus la clôture d’enceinte à un photographe de l’agence de presse PA, affirmant qu’il y avait des femmes enceintes et des détenus malades dans l’établissement.

La note, écrite dans un anglais approximatif et adressée aux “journalistes, organisations, tout le monde”, semblait suggérer que 50 familles étaient détenues dans ce centre depuis plus de 30 jours.

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Dans leur lettre à Mme Braverman, les chefs de commission demandent des éclaircissements sur les politiques mises en place par le ministère de l’Intérieur pour remédier aux conditions du centre et s’assurer qu’il ne soit plus confronté à une telle surpopulation.

Ils ont également déclaré qu’ils souhaitaient comprendre comment le ministère allait réduire le nombre d’arrivées par petits bateaux et réduire “de toute urgence” l’arriéré des cas actuellement dans le système d’asile.

La lettre est signée par les présidents de la Commission des affaires intérieures, de la Commission de la justice, de la Commission conjointe des droits de l’homme et de la Commission des femmes et de l’égalité, et demande une réponse avant le 16 novembre.

Elle fait suite à un avertissement des chefs de conseil selon lequel le Kent est à un “point de rupture” en raison de la crise des migrants, avec un potentiel de désordre à Manston et un risque de violence d’extrême droite.

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