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Système d’appellation de l’alphabet grec de l’OMS pour Covid expliqué

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Le 31 mai, l’OMS a annoncé un nouveau système qui serait utilisé pour identifier les différentes variantes de Covid.

Le système retenu consiste à nommer chaque souche individuelle d’après une lettre de l’alphabet grec.

L’alphabet grec a été choisi après une large consultation et un examen de nombreux systèmes de dénomination potentiels.

Pour mener à bien ce processus, l’OMS a réuni un groupe d’experts composé de partenaires du monde entier.

Ce groupe comprenait des experts qui faisaient déjà partie des systèmes de dénomination existants, des experts en nomenclature et en taxonomie des virus, des chercheurs et des autorités nationales.

Le directeur général de l'OMS s'adressant aux médias

L’une des raisons pour lesquelles le système a été introduit était que le grand public, en dehors de la communauté scientifique, puisse identifier plus facilement les variantes.

Les noms scientifiques existants pour les variantes – tels que B.1.1.7 (variante Alpha) – étaient considérés comme difficiles à retenir et susceptibles d’être mal signalés.

En conséquence de ces facteurs, l’OMS a constaté que les gens commençaient à nommer les variantes d’après les lieux où elles avaient été détectées pour la première fois, ce qu’ils considéraient comme discriminatoire et stigmatisant.

L’OMS espérait qu’en introduisant un système de dénomination clair et reconnu, elle contribuerait à améliorer la communication mondiale et à limiter les déclarations erronées.

Seuls les variants d’intérêt ou les variants de préoccupation sont étiquetés par le système de l’OMS, comme le variant Beta qui a été identifié pour la première fois en Afrique du Sud.

Image de l'alphabet grec

Le système a été utilisé aussi récemment que cette semaine avec l’émergence de la variante Omicron – initialement nommée B.1.1.529.

L’Afrique du Sud est à nouveau devenue le premier pays à déclarer un cas à l’OMS mercredi.

Depuis lors, le virus a été identifié dans six autres pays du monde.

Ces pays sont le Botswana, la Belgique, l’Allemagne, la République tchèque, Israël et Hong Kong.

Une carte montrant les cas mondiaux de la variante Omicron.

Les premières preuves d’infection de la variante suggèrent qu’elle contient de nombreuses mutations et qu’il existe un risque plus élevé de réinfection.

L’émergence de la nouvelle souche a conduit de nombreux pays à imposer des interdictions ou des restrictions de voyage aux personnes en provenance des pays d’Afrique australe.

Par exemple, le Royaume-Uni a annoncé, jeudi, que les personnes en provenance d’Afrique du Sud, de Namibie, du Zimbabwe, du Botswana, du Lesotho et d’Eswatini ne pourraient pas entrer dans le pays à moins d’être des ressortissants britanniques ou irlandais, ou des résidents britanniques.

D’autres pays, dont les États-Unis, l’Australie, l’Inde et la France, ont également déjà annoncé des restrictions similaires.

L’OMS a déclaré que le nombre de cas de la variante Omicron semblait augmenter dans toutes les provinces d’Afrique du Sud.

Dans un communiqué, l’organisme de santé publique de l’ONU a déclaré : “Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes”.

Les responsables de l’OMS affirment qu’il faudra plusieurs semaines avant de pouvoir comprendre le degré de transmissibilité de la nouvelle variante.

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