Charles-Henri Gallois a pris la parole sur les médias sociaux pour affirmer que les mesures prises au sein du bloc de Bruxelles avaient augmenté les coûts de l’électricité en France. Le président de Generation Frexit, qui a imité le slogan “Take Back Control” de Vote Leave, a fait cette affirmation en répondant à un message d’EDF.
M. Gallois, qui a écrit “Les illusions économiques de l’Union européenne”, a déclaré : “Savez-vous que nous payons l’électricité beaucoup plus cher que si nous étions indépendants à cause du marché de l’électricité de l’UE ? Le Frexit ? Oui !”
Le marché de l’électricité de Bruxelles a contribué à harmoniser les approvisionnements énergétiques nationaux et régionaux dans l’ensemble du marché unique.
Il avait été affirmé que l’UE avait fixé un plafond de prix de l’énergie plus bas que celui du Royaume-Uni.
Cependant, bien qu’une politique ait été approuvée par la Commission européenne en Espagne et au Portugal, l’UE n’a pas fixé de plafond de prix pour les nations membres.
– Charles-Henri Gallois ������������ (@CH_Gallois) 23 août 2022
Les ménages britanniques s’apprêtent à voir leur facture énergétique annuelle tripler pour dépasser les 4 000 £.
Les résidents français ne devraient pas être confrontés au même combat, car le gouvernement d’Emmanuel Macron a gelé les prix et limité l’augmentation du prix réglementé de l’électricité à quatre pour cent par an.
Le candidat à la direction du parti Tory, Rishi Sunak, a promis de supprimer la TVA de cinq pour cent sur les factures d’énergie des ménages pendant 12 mois à partir d’octobre s’il bat Liz Truss dans la course pour remplacer Boris Johnson en tant que Premier ministre.
L’ex-Chancelier, qui a fait campagne pour que le Royaume-Uni quitte l’UE en 2016, offrirait ce que beaucoup considèrent comme un dividende du Brexit en respectant son engagement.
Les règles de l’UE établissent un système standardisé pour la TVA dans les pays membres de l’UE, y compris un taux de TVA standard de pas moins de 15 pour cent et un taux réduit pour certains biens ou services de pas moins de cinq pour cent.
Cependant, le soutien de M. Gallois à la sortie de l’UE ne semble pas être largement partagé en France.
Les sondeurs de l’Institut français d’opinion publique ont réalisé un sondage en 2019 qui suggère que 60 % des électeurs français sont opposés à la sortie du bloc.
Cependant, après plusieurs compétitions électorales en 2022, les militants anti-UE espèrent pouvoir exercer une pression sur M. Macron.
“Naturellement, par la force des choses, la question de notre appartenance à l’Union européenne s’imposera au débat public et en deviendra centrale”.
” Les partis d’opposition, s’ils veulent être crédibles, devront de plus en plus prendre des positions et des engagements clairs sur l’UE “.
“Au minimum, ils devront préconiser un référendum sur notre appartenance à l’UE en tant que Royaume-Uni.”