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Poutine a honte lorsque les plans pour un second front en Ukraine sont réduits à un jeu d’esprit dans un camp d’entraînement au Belarus.

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M. Giczan a déclaré à l’Express.co.uk que le récent renforcement du Kremlin dans la région n’était qu’un jeu d’esprit de Poutine.

A la question de savoir si la Russie est susceptible de lancer une nouvelle attaque depuis le Belarus, le journaliste a répondu : “Pas à court terme en tout cas, car même s’il y a des mouvements de troupes, on est loin de ce que l’on avait en février ou en janvier en préparation de l’invasion proprement dite, c’est donc plutôt un jeu d’esprit”.

“Les responsables militaires ukrainiens admettent qu’à ce stade, il s’agit plutôt d’une opération de propagande”.

“La plupart des troupes russes viennent en Biélorussie pour recevoir un entraînement, car ils ont mobilisé au moins 300 000 personnes et ils n’ont pas de centre d’entraînement en Russie.”

Le leader biélorusse Aleksandr Lukashenko.

“On utilise donc des terrains d’entraînement biélorusses pour former ces recrues.”

M. Giczan a qualifié la poussée russe du nord vers Kiev en février de “coup de poignard dans le dos” de la part de la Biélorussie, car les planificateurs militaires ukrainiens ne s’attendaient pas à cet assaut.

Il a déclaré à l’Express.co.uk : “La Biélorussie est essentiellement un État satellite pour Poutine.

“[Belarus] a la même importance par exemple, que la France de Vichy avait pour l’Allemagne nazie ou que la Hongrie ou la Roumanie avaient combattu pour l’Allemagne nazie.”

Cette déclaration intervient alors que les services de renseignement occidentaux auraient montré que des discussions de haut niveau ont eu lieu au sein du Kremlin entre les principaux chefs de l’armée russe au sujet de l’utilisation d’une arme nucléaire tactique, alors que la pression sur Poutine augmente dans le contexte des gains militaires ukrainiens.

L’ancien général américain James Clapper a averti que la perspective d’une attaque nucléaire par Poutine n’est “pas aussi improbable” que beaucoup le pensent.

M. Clapper a déclaré à CNN : “Je suis sûr qu’il y a eu de nombreuses discussions parmi les officiers supérieurs russes sur les armes nucléaires et sur la question de savoir s’il faut les utiliser ou non, ou quand.

“Ce qui manque dans tout cela, ou du moins ce qui manque dans les rapports qui nous sont accessibles, c’est de savoir quel serait réellement l’objectif des Russes d’utiliser des armes nucléaires.

Guerre en Ukraine : Le bilan des pertes russes

” Qu’essaieraient-ils de faire au-delà de ce qu’ils essaient déjà de faire ? C’est-à-dire utiliser des armes conventionnelles, détruire progressivement l’infrastructure civile de l’Ukraine.

“Je continue à penser que la perspective de l’utilisation d’armes nucléaires est peu probable mais pas aussi improbable qu’avant le 24 février.”

La semaine dernière, un autre ancien général américain a prédit que Vladimir Poutine perdra tout, car la Russie sera finalement obligée de renoncer à tous les territoires ukrainiens gagnés depuis 2014.

Ben Hodges, qui a été commandant général de l’armée américaine en Europe, a prédit que l’Ukraine finira par faire reculer tous les gains militaires de la Russie depuis 2014, y compris la libération de la Crimée.

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