Mais officieusement, au moins 75 % des décès dans tous les nouveaux cas sont dus à la variante. Il est également largement admis qu’elle est responsable de plus de deux tiers de tous les diagnostics. Mais les experts insistent sur le fait que les symptômes sont très légers dans la plupart des cas, ce qui se traduit par un faible taux de mortalité – seulement 171 décès enregistrés sur une population de 60 millions d’habitants au cours des sept derniers jours, soit une moyenne quotidienne d’un peu plus de 24 décès.
Les admissions à l’hôpital ont presque triplé, passant de 175 lundi dernier à 507 vendredi, mais sont retombées à 96 dimanche, alors que les chiffres officiels montrent que 86 % des patients récents ne sont pas vaccinés. L’Institut national des maladies transmissibles a révélé que 30 % seulement des personnes hospitalisées ces dernières semaines étaient gravement malades, soit moins de la moitié du pourcentage enregistré lors des précédentes vagues du Delta.
Il a également observé que le séjour moyen à l’hôpital lors de cette vague, par rapport aux trois précédentes entraînées par Delta, était de 2,8 jours contre 8 jours. Willem Hanekon, directeur de l’Africa Health Research Institute, a déclaré : “Pratiquement tout indique que [Omicron] est une maladie plus bénigne, mais il est encore tôt et nous devons obtenir des données définitives.”
Le Dr Shabir Mahdi, de l’Université Wits de Johannesburg, a déclaré : “Le taux de mortalité est beaucoup plus faible actuellement que ce que nous avons observé à n’importe quel stade de la pandémie – probablement un dixième par rapport à Delta.”