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Olaf Scholz RÉDUIT le soutien militaire à l’Ukraine malgré sa promesse d’augmenter les approvisionnements

par Jessie Neal

Un récent sondage a montré qu’une majorité d’Allemands est favorable à la fourniture d’armes lourdes à l’Ukraine.

Le dernier sondage du Trendbarometer de RTL/ntv montre que 52% des Allemands soutiennent cette initiative.

Environ 42% des personnes ne soutiennent pas la fourniture d’armes lourdes.

Mais seulement 24% des personnes interrogées pensent que l’Ukraine peut pousser la Russie hors des territoires occupés si l’Occident et l’Allemagne fournissent suffisamment d’armes à l’Ukraine.

Pendant ce temps, 70 pour cent des citoyens allemands ne le croient pas.

L’Allemagne a été largement critiquée pour sa réponse à la crise ukrainienne, le pays ayant exprimé son opposition à l’élimination progressive du pétrole et du gaz russes.

En mai, il a été révélé que l’Allemagne n’avait pas envoyé d’armes lourdes en Ukraine depuis la mi-mars, Die Welt rapportant que le pays semble réduire son soutien militaire.

Pendant ce temps, une étude récente de l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale a révélé que l’Allemagne, la plus grande économie de l’UE et le cinquième plus grand exportateur d’armes au monde, donne moins de 0,1 pour cent de sa production économique à l’Ukraine.

Zelensky

Olaf Scholz

Elle a montré que l’Allemagne a moins soutenu l’Ukraine que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Pologne.

M. Scholz a également été critiqué pour avoir continué à communiquer avec Poutine.

Le président allemand, ainsi que le président français Emmanuel Macron, ont continué à passer des appels téléphoniques avec le dirigeant russe malgré son invasion de l’Ukraine.

Lors d’une conférence de presse en juin à laquelle assistaient les dirigeants de la Lituanie, de la Lettonie, de l’Estonie et de l’Allemagne, M. Scholz a été critiqué, le président lituanien Gitanas Nausėda déclarant : “Bien sûr, en tant qu’État, on peut essayer d’utiliser toutes les opportunités qui semblent être disponibles”.

Alternative au gaz

“Nous, en Lituanie, pensons toutefois qu’il est impossible de parler au dirigeant d’un État qui tente de redessiner la carte de l’Europe au XXIe siècle.”

Le Premier ministre letton Arturs Krišjānis Kariņš s’est dit “convaincu que Poutine n’entamera pas de pourparlers tant qu’il ne se rendra pas compte qu’il commence à perdre la guerre”, tandis que le Premier ministre estonien Kaja Kallas a ajouté : “Nous ne devrions pas tant nous inquiéter de ce que veut Poutine, mais plutôt de la manière dont nous pouvons aider l’Ukraine à continuer à se battre.”

Le Trendbaromètre RTL/ntv a montré que le public allemand soutient cette démarche, 89 % des citoyens allemands déclarant qu’ils pensent qu’il est juste que les chefs des gouvernements occidentaux continuent de parler au président russe Vladimir Poutine.

Seuls 10 pour cent ne pensent pas que ce soit juste.

Reportage supplémentaire de Monika Pallenberg.

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