Après cette interview explosive, la candidate de la droite à l’élection présidentielle a reproché à M. Macron de faire des personnes non vaccinées des citoyens de seconde zone. Mme Le Pen, qui est considérée comme l’un des principaux challengers du président, a déclaré : “Un président ne devrait pas dire cela. “Le garant de l’unité de la nation persiste à la diviser et assume de vouloir faire des non-vaccinés des citoyens de seconde zone”.
“En avril, je serai le président de tous les Français”.
Dans une interview accordée au Parisien, M. Macron a affirmé vouloir rendre la vie des non-vaccinés aussi difficile que possible.
En utilisant le mot français, “emmerder”, il a dit : “Les non-vaccinés, j’ai vraiment envie de les emmerder”.
“Et donc, on va continuer à le faire, jusqu’à la fin.
“C’est la stratégie.”
Bien qu’il ait insisté sur le fait qu’il enverrait les non-vaccinés en prison, il a effectivement affirmé qu’il voulait leur interdire la vie normale.
Il a ajouté : “Je n’enverrai pas les non-vaccinés en prison, je ne vaccinerai pas par la force.
“Donc il faut leur dire, à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restaurant, vous ne pourrez plus en descendre une, vous ne pourrez plus prendre un café, aller au théâtre, au cinéma.”
En France, les députés ont été contraints de suspendre le débat sur une loi excluant les non-vaccinés de la vie publique.
La législation devait être approuvée cette semaine, mais après que les commentaires de M. Macron aient déclenché la colère des représentants de l’opposition, le débat a été suspendu pour un deuxième jour.
Au 4 janvier, 91% des personnes ont été entièrement vaccinées en France, selon le gouvernement français.
Selon les chiffres de Notre Monde en Données, 271.746 nouveaux cas ont été confirmés en France, le 4 janvier.
En raison de cela, le gouvernement français veut faire passer une loi pour introduire des vaccinations obligatoires dans les lieux et les transports publics.
Cela supprimerait la mesure actuelle qui permet au public de présenter un résultat négatif au test.
Malgré le taux élevé de cas, M. Macron est toujours le favori pour l’élection d’avril.
Selon un sondage de Politico, M. Macron se situe à 25 %.
La candidate des Républicains, Valérie Pecresse, est en deuxième position avec 17 %, tandis que Mme Le Pen se situe à 16 %.
Reportage supplémentaire de Maria Ortega.