L’affaire a été déclenchée lorsque les grands-parents et l’oncle paternel des deux enfants se sont plaints de ne pas pouvoir voir leurs petits-enfants en raison “d’obstacles établis par les parents”.
A l’époque, les parents étaient en plein conflit familial avec les grands-parents et l’oncle.
En 2019, les grands-parents ont gagné à la fois devant la cour d’appel de Milan et devant le tribunal pour enfants. Ces tribunaux ont ordonné des rencontres entre les enfants et les grands-parents en présence d’un travailleur social.
Ils ont averti les parents de la possibilité de dommages psychologiques pour les enfants du fait de ne pas voir leurs parents.
Des années plus tard, les parents ont fait valoir que les enfants n’ont pas apprécié les réunions en raison du conflit familial en cours.
Les parents ont porté l’affaire devant la Cour suprême italienne qui a annulé la décision des tribunaux inférieurs.
La Cour a déclaré dans son jugement que bien que les enfants bénéficieraient d’un lien avec leurs grands-parents, ils ne pouvaient pas être forcés à rencontrer leurs “ascendants” puisqu’ils avaient exprimé leur opposition aux réunions.
Il a conclu qu’on ne pouvait pas imposer “une relation importune et non désirée”, notamment parce que les enfants étaient “capables de discernement”.