Environ la moitié du personnel travaillant à l’ambassade du Royaume-Uni à Kiev devrait partir avec sa famille. Selon James Landale, correspondant diplomatique de la BBC, cette décision ne résulte pas d’un renseignement visant les diplomates britanniques.
Cette décision fait suite à la décision des États-Unis d’évacuer le personnel non essentiel de leurs ambassades “dès que possible”. [this] semaine”.
Scott Anderson, un ancien conseiller juridique de l’ambassade américaine à Bagdad, en Irak, a réagi à la décision américaine samedi, soulignant : “Ce n’est pas un bon signe”.
Mais il a ajouté une note de prudence pour ne pas tirer de grandes conclusions.
“Si quelque chose était clairement imminent, ils n’attendraient probablement pas jusqu’à lundi ou se limiteraient aux membres de leur famille.”
L’Allemagne adopte une approche légèrement plus détendue, ayant seulement commencé à travailler sur les plans d’évacuation du personnel de son ambassade en Ukraine si la situation devait s’aggraver.
Le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré aujourd’hui, lundi : “Certains membres du personnel de l’ambassade et des personnes à charge sont retirés de Kiev en réponse à la menace croissante de la Russie.
Il a ajouté que la situation dans la capitale ukrainienne est “généralement clame”, mais a souligné : “Les événements en [the country] évoluent rapidement”.
Les rapports occidentaux suggèrent qu’environ 100 000 soldats russes se sont amassés à la frontière ukrainienne ces dernières semaines.
Lors de discussions diplomatiques au début du mois, la Russie a insisté sur le fait qu’elle n’avait “aucun plan” pour envahir son voisin.
Elle a souligné son opposition à l’alliance de l’OTAN avec l’Ukraine.
Mais les Etats-Unis ont rejeté cette demande, la Secrétaire d’Etat adjointe Wendy Sherman déclarant : “Nous ne permettrons à personne de claquer la politique de la porte ouverte de l’OTAN”.
Si elle était encline à le faire, la Russie pourrait lancer une attaque “dévastatrice” sur l’Ukraine “avec peu ou pas de préavis”, selon la société de renseignement privée Dragonfly.
Elle ajoute que les efforts visant à dissuader le Kremlin de lancer une attaque “semblent avoir échoué”, bien qu’une invasion ne semble pas, à ce stade, “imminente”.