Home » MONDE » Les liens de Marine Le Pen avec l’argent russe refont surface avant les élections françaises

Les liens de Marine Le Pen avec l’argent russe refont surface avant les élections françaises

par

Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine en février, sa cote de popularité a grimpé en flèche : un signe que les citoyens français voulaient de la stabilité dans une période de grande incertitude.

A l’époque, la cote de popularité de ses 12 autres concurrents avait baissé ou plafonné.

Ces dernières semaines et ces derniers jours, sa cote de popularité est montée en flèche et continue de suivre une tendance à la hausse.

Emmanuel Macron : Le président n'a pu que très récemment faire des apparitions publiques.

Pour M. Macron, les choses se présentent sous un jour plus favorable : après avoir brièvement devancé Mme Le Pen de 12 points de pourcentage, l’écart s’est réduit et n’est plus que de cinq.

Et, pire, sa cote de popularité continue de baisser.

Mais alors que M. Macron semble prêt pour une lutte acharnée jusqu’à la fin avec Mme Le Pen, des affaires concernant son passé ont été révélées depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Elle a affirmé que le référendum sur le statut de la Crimée soutenu par le Kremlin – considéré par beaucoup comme un vote illégitime – a prouvé que l’invasion de la Russie était justifiée.

Campagne électorale : Elle a pleinement profité de l'absence de Macron sur le terrain de la campagne.

L’un des prêts, d’un montant de 9 millions d’euros (7,5 millions de livres), provenait d’une petite banque, la First Czech Russian Bank, qui a des liens avec le Kremlin.

Le prêt a été négocié par Jean-Luc Schaffhauser, un consultant en énergie et ancien député européen, qui s’est appelé “M. Mission Impossible”.

Les négociations du prêt ont coïncidé avec l’annexion, ce qui a conduit de nombreuses personnes à affirmer que le prêt était une sorte de récompense pour son soutien.

Mais M. Schaffhauser a nié que lui et Mme Le Pen aient jamais discuté de la question de la Crimée en relation avec le prêt.

[ANALYSIS]

Crimée : Un panneau en Crimée à l'effigie de Poutine ; Mme Le Pen a défendu l'annexion du territoire ukrainien par la Russie.

Vladimir Poutine : le couple photographié lors de leur rencontre avant les élections françaises de 2017.

“Ce n’était pas un prêt politique. C’était un prêt commercial”.

Plus tard, avant les élections présidentielles françaises de 2017, Mme Le Pen s’est rendue pour rencontrer Poutine au Kremlin.

Le président russe, semblant savoir ce que tout le monde avait en tête, a ouvert la conversation : “Je sais que la campagne présidentielle se développe activement en France”.

“Bien entendu, nous ne voulons en aucun cas influencer les événements.”

Sanctions : En 2017, elle a déclaré qu'elle

Alors que Poutine semblait afficher un sourire en coin en délivrant son message, Mme Le Pen est restée impassible.

Elle a répété son soutien à l’annexion de la Crimée par Moscou, et son opposition aux sanctions de l’UE.

Si elle est élue, elle s’est engagée : “J’envisagerais de lever les sanctions assez rapidement.”

Mais un accord a rapidement été conclu, “une bonne nouvelle” pour le Rassemblement national, selon le Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (OCCRP), qui a déclaré que le parti était “en difficulté financière”.

Histoire : Elle a depuis dû défendre ses liens avec Poutine et la Russie.

Mme Le Pen a dû défendre ses liens historiques avec Poutine et l’argent russe avant l’élection.

Elle a déclaré aux médias français que la guerre avait “partiellement changé” sa vision de Poutine.

S’exprimant sur BFMTV, elle a déclaré : “Oui, c’est un régime autoritaire, historiquement et dans la culture”.

“Même si nous le jugeons (à) l’aune de nos normes occidentales, qui ne sont pas des normes russes”.

Related Articles

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More