Home » MONDE » Les experts de la santé mettent en garde contre les épidémies de Covid provoquées par une “soupe de variantes”, alors que l’OMS découvre 300 souches.

Les experts de la santé mettent en garde contre les épidémies de Covid provoquées par une “soupe de variantes”, alors que l’OMS découvre 300 souches.

par

Le Dr Paul Griffin, spécialiste australien des maladies infectieuses, a déclaré que le monde devait maintenant s’attaquer aux différents descendants d’Omicron, car Covid reste omniprésent dans la plupart des pays.

S’exprimant dans l’émission matinale Sunrise, il a averti les gens de prendre leurs vaccins à jour alors qu’une série de nouvelles variantes déferlent sur la planète.

Il a nommé plusieurs variantes qu’il “surveille de près”, notamment les souches émergentes XBB et BQ.

Le Dr Griffin a expliqué que ces deux souches font partie de la descendance “la plus préoccupante” d’Omicron en circulation.

Il a déclaré : “Certains l’ont décrit comme une ‘soupe de variantes’, car il y a tellement de nouvelles variantes en ce moment.

“Les deux plus préoccupantes sont peut-être la BQ, une ramification de la BA.5, qui a été détectée principalement en Europe et aux Etats-Unis, et qui représente environ 10 % des cas dans le monde.

“Et l’autre est XBB qui a causé des problèmes à Singapour et en Inde.”

Les experts pensent qu’Omicron – également connu sous le nom de BA.5 – s’est reproduit avec succès des centaines de fois.

Masques Covid

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a identifié plus de 300 “sous-lignées” de Covid, dont 95 % proviennent de la variante.

Parmi les autres variantes, citons BQ.1 et BQ.1.1, qui ont largement remplacé Omicron depuis l’été 2022.

Les deux ont développé une résistance aux défenses du système immunitaire qui les rend plus difficiles à reconnaître et à neutraliser par l’organisme.

Leurs mutations génétiques leur permettront de contourner à la fois l’immunité du vaccin et celle des infections précédentes.

A NE PAS MANQUER

Police et manifestants

Des données provenant de régions où l’incidence des deux variantes est élevée suggèrent qu’elles ne sont pas aussi dangereuses que leur ancêtre.

Le Dr Eric Topol, expert en génomique, qui dirige le Scripps Research Translational Institute à La Jolla, en Californie, a déclaré que les épidémies en France n’ont pas entraîné de taux élevés de décès ou d’hospitalisations.

Le Royaume-Uni n’a pas encore connu de retombées significatives des nouvelles variantes, les cas étant actuellement en baisse.

Au cours de la semaine dernière, les autorités ont détecté 32 236 nouveaux cas, soit 15 231 de moins que la semaine précédente, et les décès ont diminué de 24 % (245) au cours de la même période.

Related Articles

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More