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Les autorités chinoises chargent les contrevenants au règlement sur le confinement dans un camion à bétail.

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Le groupe a été forcé de porter des combinaisons de protection en guise de punition tandis qu’un mégaphone bruyant semble tonner ce que le journal The Times rapporte être des slogans liés à la restriction COVID-19.

Le camion est également flanqué d’un grand véhicule de police dont la sirène vrombit.

Les personnes à bord du bus semblent s’accrocher aux barres derrière lesquelles elles sont retenues lors de cette humiliante cascade publique.

Des images de la même ville semblent montrer le même groupe conduit dans la ville dans un autre exemple d’humiliation publique.

Chine : un camion de porcs covide qui enfreint les règles.

Dans cette vidéo, chaque personne est tenue par deux officiers de police chinois alors qu’elle est conduite pour que le public puisse la voir.

Des pancartes représentant les visages et les noms des coupables sont également visibles, drapées sur les citoyens portant des vêtements de protection.

Les contrevenants au règlement ont également été forcés de porter des masques en plus de leurs combinaisons de protection.

Le Bureau de la sécurité publique de la ville de Jingxi, cité par la BBC, a défendu l’exercice comme une “activité d’avertissement disciplinaire sur place”.

Combinaisons hazmat en Chine

Le journal d’Etat Beijing News a exprimé son malaise face à ces photos.

Ils ont déclaré : “Cette mesure viole gravement l’esprit de l’État de droit et ne peut être autorisée à se reproduire.”

Cette mesure intervient alors que la Chine a adopté une politique de “tolérance zéro” à l’égard du COVID-19 et a mis en œuvre une série de mesures draconiennes pour empêcher sa propagation.

Dans la ville de Xi’an, dans la province de Shaanxi, 13 millions d’habitants ont reçu l’ordre de rester chez eux à moins qu’on ne leur demande de participer à une série de tests Covid.

Xi Jinping

La seule autre excuse raisonnable est une urgence médicale.

En raison de ces règles strictes, les habitants se sont exprimés sur les médias sociaux, affirmant qu’ils mouraient de faim.

Le signalement des cas de COVID-19 à Chia a cessé à la fin du mois d’août 2021.

Le Parti communiste chinois affirme que le pays n’a connu que 102 000 cas et 4 636 décès dus au virus.

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