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Le tireur français jouait au Scrabble avec ses parents la nuit avant la fusillade de Paris

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S’exprimant depuis que les meurtres ont eu lieu, la mère de William Malet, âgée de 90 ans, a affirmé que son fils avait joué au Scrabble la nuit précédente avec elle et son mari. Elle a déclaré : “Dire que la veille au soir, nous avons joué au Scrabble comme si de rien n’était.”

Elle a ajouté : “Nous pouvions sentir qu’il avait changé en prison. Il avait un regard vide, ses mouvements étaient lents.

“Il était comme un zombie ces derniers jours. Mais comme il parlait très peu, nous n’avons rien soupçonné.”

M. Malet vivait seul dans un appartement du centre de la capitale, à côté de ses parents.

Il avait été libéré de sa garde à vue quelques jours avant l’attentat du 23 décembre.

Auparavant, il avait été détenu pendant 12 mois dans le cadre d’une attaque au sabre contre des migrants dans un camp de fortune à Paris.

fusillade à paris

Après son arrestation, M. Malet a confié à la police sa “haine pathologique” des migrants.

Le vendredi 23 décembre, trois kurdes ont été abattus et trois autres blessés dans un centre culturel kurde.

Parmi les victimes figurent deux figures connues de la communauté kurde, Mir Perwer, qui était chanteuse, et Emine Kara, une militante féministe.

Il a prétendu avoir obtenu une arme d’un ami à son club de tir.

Suite à la fusillade, des activistes kurdes et des militants contre le racisme ont organisé des manifestations dans la ville.

Son père a déclaré au Parisien que l’attaque était un acte de “vengeance totalement disproportionné”.

Selon son père, la haine de M. Malet envers les étrangers a commencé lorsque son domicile a été cambriolé en 2016 par trois jeunes hommes d’origine nord-africaine, dont deux avaient 17 ans.

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M. Malet, âgé de 62 ans, a combattu les cambrioleurs avec un couteau, laissant deux d’entre eux avec des blessures à la tête et au cou.

Son père âgé a déclaré : “William ne pourra jamais accepter l’idée qu’il puisse être jugé pour violence alors qu’il n’avait fait que réagir à l’intrusion de trois personnes dans sa maison”.

Sa mère a affirmé que le cambriolage “a décuplé sa rage contre les étrangers”.

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