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Le successeur de Poutine cherchera probablement à “mettre fin à la guerre en Ukraine” alors que la menace de révolte s’accroît

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Ashurkov, un allié de longue date du leader de l’opposition russe Alexy Navalny, a déclaré à Times Radio : “Il est plus probable que celui qui succédera à Poutine cherchera à se retrancher derrière l’Occident et à mettre fin à la guerre en Ukraine.”

Il poursuit : “Cette guerre est assez impopulaire. Les membres de l’élite économique et politique ont vu leur mode de vie très modifié, leur fortune décimée.

“Cela a également été assez mauvais pour le Russe moyen. Il y a une demande de paix.

“Une nouvelle personne, elle ne sera pas aussi forte que Poutine en termes d’autorité. Il devra s’adapter à cette demande.”

Russie

Vladimir Poutine a signé un ordre exécutif sur la mobilisation partielle de 300 000 hommes le 21 septembre.

La décision, annoncée par le Président dans un discours national à la population russe, a renforcé les inquiétudes des civils quant à l’escalade de la guerre.

Des manifestations anti-guerre se sont déroulées dans les principales villes de Russie, entraînant l’arrestation de plus de 2 400 personnes au cours de la semaine suivante, selon l’organisation indépendante de défense des droits de l’homme OVD-Info.

Sous la pression d’une révolte interne, le président Poutine lui-même a avoué, lors d’une réunion ultérieure avec le Conseil de sécurité russe, que des “erreurs” avaient été commises dans l’opération de mobilisation.

Protestations

Poutine

M. Ashurkov a expliqué qu’il faudrait une opération bien coordonnée et étendue à de multiples niveaux politiques en Russie pour renverser le pouvoir du président Poutine.

Il a déclaré : “Il faudra probablement une vague de protestation massive au sein de la population dans son ensemble et aussi une certaine conspiration au sommet des échelons du pouvoir russe, mais nous ne saurions rien de cette conspiration qu’après coup”.

“Nous ne pouvons pas compter sur quelqu’un pour éliminer Poutine à court terme”.

Vladimir Poutine s’est également efforcé d’étouffer les signes d’agitation croissante au sein de la population russe en augmentant les sanctions pour ceux qui désobéissent aux décrets. Peu après le décret de mobilisation, la peine encourue pour s’être soustrait à l’appel au service militaire a été doublée, passant de cinq à dix ans d’emprisonnement.

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Russie

Alors que certains sont restés en Russie pour protester contre la poussée de la mobilisation, des centaines de milliers de civils ont fui à travers les quelques frontières terrestres qui restent accessibles dans un contexte de sanctions mondiales contre Moscou.

Selon les autorités du Kazakhstan, plus de 200 000 Russes sont entrés dans le pays depuis le 21 septembre.

Le ministère de l’Intérieur de Géorgie a indiqué que près de 70 000 Russes avaient franchi la frontière, mais qu’un nombre important d’entre eux étaient également revenus par les points de passage de Verkhny Lars.

Les données de suivi des vols ont également montré une forte augmentation de 27% de la demande de billets aller simple au départ de la Russie après le décret de mobilisation, selon l’expert industriel ForwardKeys.

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