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Le président somalien suspend le pouvoir du Premier ministre sur fond d’allégations de corruption

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Le président somalien Mohamed Abdullahi Farmaajo, 59 ans, a suspendu les pouvoirs du premier ministre Mohamed Hussein Roble, 58 ans, a confirmé le site web du gouvernement.

Dans une mise à jour téléchargée le 27 décembre, le site web indique : “Le Premier ministre du FGS, Mohamed Hussein Roble, ayant fait l’objet d’allégations de corruption et de détournement de fonds publics, une enquête est en cours pour répondre à ces allégations, le travail et les pouvoirs du Premier ministre ont été suspendus dans l’attente de l’enquête”.

“Les autres membres du Conseil des ministres continuent à exercer leurs fonctions conformément aux lois et règlements du pays”.

“Tous les responsables gouvernementaux sont invités à s’abstenir de détourner les fonds publics et à se conformer aux lois et règlements du pays.”

Le site Internet du gouvernement somalien allègue que le Premier ministre “a reçu un tuyau” concernant des terres publiques détournées appartenant à l’armée nationale somalienne et “a fait pression sur le ministre de la Défense pour détourner l’enquête sur les allégations d’empiètement”.

Cette nouvelle intervient quelques heures après que Reuters ait rapporté que M. Hussein Roble et M. Abdullahi Farmaajo s’étaient opposés sur les retards dans les élections somaliennes en cours.

Les concours visant à élire quelque 275 représentants au Parlement de la nation à Mogadiscio ont débuté le 1er novembre.

Elles devaient être terminées le 24 décembre.

Cependant, un nouveau membre a affirmé que le jour de Noël, seuls 24 des 275 représentants avaient été élus à la chambre.

Dans une déclaration publiée dimanche, M. Abdullahi Farmaajo a déclaré : “Le Premier ministre constitue une menace sérieuse pour le processus électoral et outrepasse son mandat”.

M. Hussein Roble a répondu en disant que le président avait dépensé “tant de temps, d’énergie et de finances pour faire échouer les élections nationales” et faisait “dérailler le processus électoral”.

Les retombées ont même suscité une réponse de Washington.

Le Département d’Etat américain a déclaré : “Les États-Unis sont profondément préoccupés par les retards continus et par les irrégularités procédurales qui ont sapé la crédibilité du processus.”

PLUS À SUIVRE…

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