Home » MONDE » Le Kremlin interdit à l’ambassadeur britannique d’accéder à la puissante chambre du Parlement, dénonçant l'”arrogance du Royaume-Uni”.

Le Kremlin interdit à l’ambassadeur britannique d’accéder à la puissante chambre du Parlement, dénonçant l'”arrogance du Royaume-Uni”.

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Peskov a déclaré sans ambages : “Il [Mr Johnson] ne nous aime pas, nous ne l’aimons pas non plus”.

L’alliée de Poutine a ajouté : “Nous aimerions espérer qu’un jour, en Grande-Bretagne, des personnes plus professionnelles, capables de prendre des décisions par le dialogue, arriveront au pouvoir”.

“Mais pour le moment, il y a peu d’espoir pour cela”.

Pendant ce temps, Dmitri Medvedev, le vice-président du Conseil de sécurité russe, a qualifié le scénario politique actuel au Royaume-Uni de “résultat logique de l’arrogance et de la politique médiocre des Britanniques”.

L’ancien président russe a utilisé la fin dramatique du mandat de M. Johnson à la tête des Tories comme un avertissement pour le reste de l’Occident.

Il a écrit sur Telegram : “Les meilleurs amis de l’Ukraine s’en vont. Nous attendons des nouvelles de l’Allemagne, de la Pologne et des États baltes.”

Boris Johnson et Volodymyr Zelensky.

Le Kremlin s’en prend aux diplomates britanniques après avoir convoqué le mois dernier l’ambassadeur Bronnert pour protester vivement contre des déclarations britanniques “offensantes”, notamment sur de prétendues “menaces d’utilisation d’armes nucléaires” par la Russie.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré avoir émis cette réprimande suite aux “déclarations franchement grossières des dirigeants britanniques concernant la Russie, son dirigeant et les représentants officiels des autorités, ainsi que le peuple russe”.

Il ajoute que Mme Bronnert a reçu un mémorandum stipulant que “la rhétorique offensive des représentants des autorités britanniques est inacceptable”.

“Dans une société polie”, a fait valoir le Kremlin, “il est d’usage de présenter des excuses pour de telles déclarations”.

Sergey Lavrov

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, participe cette semaine à Bali à un sommet du G20 avec des dirigeants du monde entier qui s’opposent largement à la guerre en Ukraine.

Certains participants au forum sur l’île indonésienne – qui font partie du G7, le groupe des nations les plus riches – étaient si mal à l’aise avec la présence de Lavrov qu’ils ont sauté le dîner de bienvenue de jeudi.

Alors que le ministre indonésien des Affaires étrangères, Retno Marsudi, qui accueille l’événement, a exhorté tous les membres du G20 à “trouver une solution” pour faire face aux événements qui secouent le monde, les responsables occidentaux ont refusé catégoriquement de s’asseoir dans la même pièce que M. Lavrov.

Un haut fonctionnaire de Washington a déclaré avant le sommet : “Il est clair qu’on ne peut pas faire comme si de rien n’était en ce qui concerne la participation et l’engagement de la Russie dans des entreprises comme le G20.”

M. Lavrov, qui s’en est pris à un Occident “ouvertement agressif” lors de sa rencontre avec son homologue chinois Wang Wi, a accusé les ministres du G20 de gâcher l’occasion d’aborder les questions économiques mondiales en se concentrant, au lieu de cela, sur l’émission de critiques “frénétiques” du conflit en Ukraine.

Mme Truss a écourté son voyage à Bali après la démission de M. Johnson.

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