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Le conflit sur la partialité de la BBC se retourne contre les Britanniques qui votent à une écrasante majorité pour le financement de la chaîne.

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Toujours un sujet brûlant en Grande-Bretagne, la question du financement de la BBC par l’abolition de la redevance télévisuelle a fait irruption dans la sphère policière après que la secrétaire d’État à la culture, Nadine Dorries, ait suggéré que la redevance pourrait être supprimée à partir de 2028. Elle a depuis édulcoré cette affirmation, mais les appels au gouvernement pour qu’il défiscalise la société n’ont pas diminué.

Et la tentative de mettre en évidence le soutien des Britanniques à la redevance s’est retournée contre eux, la grande majorité des personnes interrogées demandant que les ministres aillent de l’avant avec la proposition initiale de Mme Dorries.

Matthew Stadlen, un présentateur qui a travaillé pendant plusieurs années pour la BBC, a pris la parole sur Twitter dimanche pour critiquer la campagne “destructrice” et “idéologique” du gouvernement contre le radiodiffuseur.

Il a écrit : “L’un des problèmes lorsqu’on vote pour un gouvernement dirigé par Boris Johnson, c’est qu’on laisse des poids plumes politiques comme Nadine Dorries s’attaquer à des trésors nationaux comme la BBC et qu’ils se mettent à les détruire pour des raisons idéologiques”.

Dans l’espoir probable d’illustrer le soutien dont bénéficie ce point de vue, M. Stadlen a lancé plus tard dans la journée de lundi un sondage sur Twitter dans lequel il était demandé aux utilisateurs : “Le gouvernement de Boris Johnson devrait-il défiscaliser la BBC ?”

Mais après que près de 20 000 comptes aient répondu au sondage, le pourcentage de réponses s’élevait à seulement 15,1 % pour “Non” (contre le financement) et à un incroyable 84,9 % pour “Oui” (en faveur du financement).

La page Twitter du groupe de campagne “Defund The BBC” n’a pas tardé à sauter sur le retour de flamme, en plaisantant : “Eh bien, c’est gênant.”

La répartition était à peu près la même après que 25 000 comptes aient répondu au sondage, à 21 heures le lundi soir.

A ce moment-là, 16,8 % des personnes interrogées ont déclaré que la BBC ne devait pas être financée, mais 83,2 % ont affirmé qu’elle devait l’être.

Financer la BBC

Matthew Stadlen

Un utilisateur des médias sociaux, visiblement déconcerté par l’idée que les Britanniques soutiennent la défense de la BBC, a demandé : “Les gens lisent-ils ça correctement ?”

M. Stadlen a répondu : “Oui, [the poll has] a été détourné par une secte.”

Pour d’autres, le résultat ne sera probablement pas une surprise.

Le président de Bow Group, Ben Harris-Quinney, a déclaré que l’un des plus gros problèmes de la société était son “établissement métropolitain libéral fatigué”.

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Il a déclaré à Express.co.uk : “La grande majorité du public britannique n’est pas constituée de libéraux métropolitains, mais c’est comme découvrir des dents de poules que de voir quelqu’un qui ne promeut pas agressivement ces opinions sur la BBC dans la couverture de l’actualité, mais plus particulièrement dans l’ensemble des programmes et des divertissements de la BBC, y compris même la couverture des sports maintenant.”

Il a ajouté qu’il est maintenant “inévitable” que la redevance soit supprimée – qu’il s’agit de savoir quand, pas si.

Cette déclaration fait suite au départ du présentateur de la BBC Nigel Rees, qui présentait l’émission de Radio 4 “Quote…. Unquote” depuis 1976 et son départ en décembre, a déclaré qu’il avait démissionné de la société en partie à cause de sa volonté de “diversité”.

Alors qu’il présentait l’émission, il a dit qu’il “avait des prescriptions pour avoir des groupes divers et des invités handicapés”.

Maison de la radiodiffusion de la BBC

M. Rees a déclaré au Sunday Times : “Je n’étais pas du tout d’accord, mais je l’ai fait parce que je devais le faire. Cela venait d’en haut et cela semblait être une priorité générale.

“Je ne suis pas prêt à continuer à voir mes choix interférer afin de cocher des cases au nom de la diversité et de la représentation. C’est difficile d’être obligé de le faire pour le plaisir de le faire. C’est aussi condescendant, notamment pour les personnes qui ne veulent pas participer parce qu’elles ont l’impression de cocher une case.”

Le sondage de M. Stadlen sera clos mardi matin.

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