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Le célèbre marché de Noël français est accusé de “wokisme idiot” pour avoir limité la vente de crucifix.

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Le marché de Noël de Strasbourg, vieux de 500 ans, est l’un des plus célèbres au monde et a été surnommé la capitale française de Noël, attirant 2 millions de visiteurs par an. Un “comité spécial de sélection” aurait été mis en place par le conseil municipal dirigé par les Verts afin de préserver l'”authenticité” du marché”.

Il s’agit principalement de dresser une liste de 350 produits dont la vente est soumise à des restrictions. Parmi ceux-ci figure la vente de crucifix – qui étaient à l’origine totalement interdits, mais qui, à la suite de réactions négatives, seront désormais autorisés s’ils sont appelés “croix JC”.

Les conseillers municipaux de l’opposition politique aux Verts dans cette ville de l’est de la France ont critiqué sans relâche cette mesure. La conseillère municipale socialiste Anne-Pernelle Richardot a qualifié ces restrictions de “wokisme idiot”.

Alain Fontanel, conseiller municipal de Renaissance, membre de l’alliance du Président Emmanuel Macron, s’est interrogé : “Jésus-Christ est-il devenu un juron ?

“Peut-être ne devrions-nous plus nommer l’homme derrière Noël.

Il a raillé le comité en le qualifiant de “police du bon goût autoproclamée”, ajoutant : “En voulant tout contrôler pour Noël, la municipalité a trébuché sur ses propres préjugés et son idéologie”.

Le conseiller du groupe Horizons, Pierre Jakubowicz, s’est lui aussi interrogé : “Vont-ils débaptiser le [market]?”

Autre interdit sur la liste : le champagne, au profit du vin mousseux local, pour préserver la saveur régionale des marchés. Maxime Toubart, président du Comité interprofessionnel des vins de Champagne, dénonce cette démarche comme imbécile.

Il a noté que le vin mousseux d’Alsace était vendu sur les marchés de Noël des villes de la région de Champagne et a accusé Strasbourg de régionalisme “mesquin”.

Strasbourg

La raclette et la tartiflette, plats populaires à base de fromage alpin, ont été interdites, afin de permettre aux fromages locaux – en particulier le munster – d’occuper le devant de la scène. Les autres articles qui ne seront pas vendus sont le pop-corn, les beignets, le poulet frit, les bottes de Noël, les parapluies et les ponchos.

Certains articles non traditionnels ont échappé à l’interdiction totale parce qu’ils sont produits localement, notamment les paninis, les hot dogs, les pizzas, le halva, les loukoums et les samosas. Toutefois, la vente de ces produits ne sera autorisée que s’ils sont approuvés par les inspecteurs du contrôle de la qualité du conseil municipal.

L’adjoint au maire de Strasbourg, Guillaume Libsig, a commenté : “Nous ne voulons pas de boules de neige de mauvaise qualité vendues à 2 €, mais de beaux produits”.

Café de Strasbourg

Il a ajouté que la liste ajoutait “de la crédibilité à l’événement”.

M. Libsig, le problème avec les crucifix n’est pas le nom lui-même, mais l’origine des articles.

Il a déclaré : “La priorité est d’avoir des crucifix dignes et de bonne qualité, fabriqués en Europe et n’arrivant pas dans des conteneurs en provenance d’Asie”. La promotion du savoir-faire et de l’authenticité est primordiale.”

L’adjoint au maire ajoute : “La ‘capitale de Noël’ doit rester en phase avec son temps, en répondant aux questions posées par la société sur l’éco-responsabilité, l’origine des produits, le bien-être ou les identités.”

Il a déclaré qu’il refusait de voir la ville comme “un supermarché à ciel ouvert”. […] avec des objets vendus ailleurs le reste de l’année”.

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