Kupyansk, qui est un important nœud ferroviaire pour l’oblast, a été occupé par les forces russes dès le 27 février, trois jours seulement après l’invasion.
L’une des premières citoyennes de la séquence dit au soldat : “Jeune homme, êtes-vous ukrainiens ?”. Après une réponse affirmative, elle dit : “Laissez-moi vous embrasser !”.
Une autre femme, plus tard dans la vidéo, commence à courir vers le soldat alors que des larmes coulent de ses yeux.
Embrassant le soldat du Kraken, elle dit : “Laisse-moi t’embrasser. Nous t’attendions tellement.” Le soldat dit : “Tout ira bien. Ne t’inquiète pas.”
Plusieurs habitants offrent des pâtisseries aux soldats pour les remercier d’avoir repoussé les Russes, qui avaient, selon les informations recueillies, été chassés de la ville. Une chambre de torture a été installée dans le poste de police local pour ceux qui n’étaient pas d’accord avec le régime de Poutine.
Un certain nombre de jeunes garçons courent également vers les soldats pour leur serrer la main ou les embrasser, tandis que d’autres essaient les uniformes du Kraken.
Une femme, étouffant des sanglots, dit : “Ne nous laissez pas, s’il vous plaît.” Le soldat répond : “Personne ne vous quittera.”
Tout au long de la vidéo, des personnes s’approchent également des soldats pour dire “Slava Ukraini”, un slogan national qui se traduit par “Gloire à l’Ukraine”.
Lorsque les Russes ont atteint la ville de Kupyansk, située à moins de 50 kilomètres de la frontière russe, ils l’ont rapidement prise d’assaut.
Environ trente mille citoyens ont vu leur ville se faire arracher son identité ukrainienne essentielle.
Les forces russes ont occupé tous les bâtiments administratifs, peint les clôtures au tricolore et installé une chambre de torture.
Ce n’est que fin septembre que les forces armées ukrainiennes sont entrées dans Kupyansk, libérant la ville avant de s’enfoncer plus profondément dans le territoire russe.
Dans les derniers développements de la guerre en général, cependant, des explosions massives ont secoué la capitale ukrainienne et d’autres villes à l’heure de pointe du matin lundi, apparemment par vengeance russe, après que le président Vladimir Poutine ait déclaré qu’une explosion sur le pont vers la Crimée était une attaque terroriste.
Ces attaques, les plus intenses à frapper la capitale ukrainienne depuis les premiers jours de la guerre, ont poussé les habitants à fuir vers des abris anti-bombes et une épaisse fumée s’est élevée dans le ciel.
Des explosions ont également été signalées à Lviv, Ternopil et Zhytomyr dans l’ouest de l’Ukraine, et à Dnipro dans le centre du pays.
À l’un des carrefours routiers les plus fréquentés de Kiev, un énorme cratère avait été soufflé. Des voitures ont été soufflées, des bâtiments ont été endommagés et les secouristes étaient sur place.
Deux voitures et une camionnette près du cratère ont été complètement détruites, noircies et piquées par les éclats d’obus.