Le nouveau commandant a révélé qu’ils ont été mis sous pression par les offensives du Président Zelensky pour reprendre les zones du sud et de l’est précédemment revendiquées par Moscou.
Il a également annoncé mardi un “déplacement organisé et progressif” des habitants de quatre villes situées le long de la rivière Dnipro, laissant entendre que de nouvelles violences pourraient avoir lieu.
Le général des forces aériennes russes Sergei Surovikin a déclaré à la chaîne d’information publique Rossiya 24 : “La situation dans la zone de l’opération militaire spéciale peut être décrite comme tendue”.
“La situation dans cette zone (Kherson) est difficile. L’ennemi frappe délibérément les infrastructures et les bâtiments résidentiels de Kherson.”
Les forces de Moscou ont été repoussées d’environ 20 à 30 kilomètres (13 à 20 miles) au cours des dernières semaines et risquent d’être repoussées contre la rivière Dnipro.
Ce cours d’eau s’étend à travers le pays sur 2200 kilomètres.
Vladimir Rogov, membre du conseil installé par les Russes pour gouverner Zaporizhzhia, a déclaré que l’Ukraine avait également visé la ville d’Enerhodar avec des bombardements intenses.
Enerhodar abrite également de nombreux employés de la centrale électrique de Zaporizhzhia, qui se trouve dans l’une des régions annexées par la Russie.
Les régions de Kherson et Zaporizhzhia, ainsi que Luhansk et Donetsk, ont été proclamées par Moscou comme territoire russe, mais elles ne sont que partiellement occupées.
Poutine a revendiqué ces régions comme faisant partie de la Russie à la suite de référendums organisés le mois dernier, bien que l’Ukraine et d’autres puissances occidentales les aient dénoncées comme étant “illégales et coercitives”, rapporte Reuters.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France prévoient de soulever la question des transferts d’armes iraniennes vers la Russie lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi.
Kiev a déclaré que Téhéran a fourni des drones à Moscou, une affirmation que l’Iran dément.
Le président Zelensky a décrit la dépendance de Poutine aux armes iraniennes comme rendant son pays “en faillite en termes militaires et politiques”.