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Greta Thunberg s’insurge contre le capitalisme et demande une refonte de l’économie pour sauver le monde dans son nouveau livre.

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Par le passé, Greta Thunberg a reproché aux chefs d’entreprise de faire passer les intérêts des personnes touchées par la catastrophe climatique avant les profits à court terme, en pointant du doigt ceux qui investissent dans les combustibles fossiles lors du rassemblement annuel de Davos.

Le livre de Thunberg est structuré en cinq sections qui couvrent divers aspects liés au changement climatique, notamment son fonctionnement, son impact sur notre planète, ses effets sur nous, les mesures prises jusqu’à présent et ce qui reste à faire.

Il comprend 105 essais invités qui couvrent un large éventail de sujets, des plateformes de glace à l’économie, de la mode rapide à l’extinction des espèces, et des pénuries d’eau à l’importance de respecter les pratiques durables des peuples indigènes.

Le livre explore également l’avenir de la production alimentaire et la mise en œuvre des budgets carbone, qui sont censés réduire l’écart entre les nations industrialisées polluantes et les nations plus pauvres qui sont exploitées pour leurs ressources mais qui supportent le poids des impacts du changement climatique tels que les sécheresses, la chaleur extrême, les tempêtes dangereuses et l’érosion côtière.

Il y a cinq ans, Thunberg, alors âgé de 15 ans, a organisé une manifestation solitaire devant le Parlement suédois.

Greta Thunberg estime que le capitalisme est une

“The Climate Book” présente un éventail de contributeurs, notamment des scientifiques chevronnés comme Johan Rockström, Michael Mann, Katherine Hayhoe, Friedrike Otto, Stefan Rahmstorf, Saleemul Huq et Carlos Nobre.

Outre les scientifiques, le livre comprend également des contributions d’écrivains comme Margaret Atwood et David Wallace-Wells, dont l’essai “The Uninhabitable Earth” est l’article le plus lu de l’histoire du New York Magazine.

Dans le livre, Thunberg écrit : “Si vous êtes l’un des 19 millions de citoyens américains ou des 4 millions de citoyens chinois qui font partie de l’Union européenne, vous devez être conscient de l’importance de l’environnement. [wealthiest] Si vous faites partie des 19 millions de citoyens américains ou des 4 millions de citoyens chinois qui font partie des 1 % les plus riches – comme tous ceux qui ont une valeur nette de 1 055 337 dollars ou plus – l’espoir n’est peut-être pas ce dont vous avez le plus besoin. Du moins pas d’un point de vue objectif.”

L’exactitude des réductions d’émissions répertoriées dans les données territoriales est également contestée par Thunberg.

Elle argumente : “Comment toutes ces réductions tiennent-elles la route une fois que nous incluons nos émissions totales, plutôt que des statistiques territoriales soigneusement gérées ?”

Thunberg suggère que cette approche non seulement exploite la main d’œuvre bon marché mais aussi efface l’impact réel des émissions associées.

Elle écrit : “En d’autres termes, toutes ces émissions que nous avons si bien négociées hors de ces chiffres.

“Par exemple, en externalisant des usines dans des régions éloignées du monde et en négociant les émissions de l’aviation internationale et du transport maritime hors de nos statistiques, ce qui signifie que non seulement nous fabriquons nos produits en utilisant une main-d’œuvre bon marché et en exploitant des personnes, mais que nous effaçons également les émissions associées – des émissions qui ont, en réalité, augmenté. Est-ce là un progrès ?”

Le climat : Augmentation des températures

Thunberg a acquis une certaine notoriété il y a cinq ans pour avoir organisé une manifestation solitaire devant le Parlement suédois, qui a finalement abouti à la création de Fridays for Future, un mouvement de jeunes centré sur les grèves scolaires.

Le livre soutient qu’il est encore possible d’agir et inclut des graphiques soulignant la gravité de la situation.

Thunberg y conclut sur une note d’espoir, qui contraste avec le ton alarmant qu’elle adopte généralement lorsqu’elle s’adresse à des organisations internationales comme les Nations unies ou le Forum économique mondial.

Thunberg déclare : “Maintenir les émissions en dessous d’une tonne métrique par personne et par an ne sera pas un problème pour la majorité de la population mondiale, puisqu’elle n’aura besoin que de modestes réductions – si tant est qu’elle en ait – pour vivre à l’intérieur des limites planétaires, dans de nombreux cas, elle serait même capable d’augmenter ses émissions de manière assez substantielle.”

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