“La presse rapporte que la partie turque avance des considérations spécifiques à cet égard, je n’exclus pas qu’Erdoğan aborde activement ce sujet lors du contact d’Astana. C’est donc une discussion très intéressante et, je l’espère, utile qui nous attend.”
Les dirigeants arriveront dans la capitale kazakhe d’Astana le 13 octobre et s’exprimeront en marge du sixième sommet sur les mesures de confiance en Asie (CICA).
Leur rencontre en orbite pourrait aborder les pourparlers entre la Russie et l’Occident, comme l’a précédemment laissé entendre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie et la Turquie sont deux des 11 nations représentées à Astana ce jeudi pour la conférence de la CICA.
Les neuf autres sont l’Azerbaïdjan, l’Irak, l’Iran, le Qatar, le Kirghizistan, la Palestine, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan.
Alexander Lukashenko, le président de la Biélorussie et un allié clé de la Russie, sera également présent en tant qu'”observateur”.
Et les vice-présidents du Vietnam et de la Chine seront présents, les organisateurs prévoyant “l’un des principaux événements de politique étrangère post-pandémie dans le pays et sur le continent”.
Alors que la CICA accueillera la Russie et d’autres critiques occidentaux, le reste du monde rejette plus audacieusement Poutine et son régime.
Les Nations unies (ONU), dont la Russie est membre, ont publiquement rejeté la demande des responsables russes d’organiser un vote secret sur la reconnaissance du récent coup de force de Poutine.
Tout en rejetant la demande, plusieurs délégués ont fait des déclarations en faveur de l’Ukraine.
Anthony Blinken, le secrétaire d’Etat américain à la défense, a qualifié les actions de la Russie de “totalement inacceptables” dans une brève déclaration.
Il a déclaré aux autres participants que “le moment est venu de soutenir l’Ukraine”.
M. Blinken a ajouté : “L’heure n’est pas à l’abstention, aux paroles apaisantes ou aux équivoques sous prétexte de neutralité. Les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies sont en jeu.”
Sergiy Kyslytsya, ambassadeur d’Ukraine, a prononcé un discours enthousiaste dans lequel il a accusé la Russie de laisser une “traînée de sang” et “une odeur de chair humaine fumante”.