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Des navires de guerre iraniens repérés au large des côtes brésiliennes, suscitant la fureur d’un “développement dangereux”.

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Des navires de guerre iraniens ont été repérés au large des côtes brésiliennes, ce qui a rendu furieux les politiciens américains. Le pays d’Amérique du Sud a donné à l’Iran l’autorisation d’amarrer deux navires sanctionnés à Rio de Janeiro, ce qui a suscité la réaction des États-Unis et d’Israël.

Lior Haiat, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a qualifié l’amarrage des navires de “développement dangereux” et a critiqué le Brésil pour avoir accordé un “prix” à l’Iran.

Les navires, récemment sanctionnés par le Département d’Etat américain, ont été informés qu’ils pouvaient rester jusqu’à aujourd’hui.

Le porte-parole du Département d’Etat américain, Ned Price, a déclaré qu’il voulait s’assurer que l’Iran “ne soit pas en mesure d’acquérir un pied à terre” dans “notre hémisphère”.

Il a ajouté : “Ce n’est certainement pas le cas que le gouvernement brésilien, le peuple brésilien voudrait faire quoi que ce soit qui aiderait, qui aiderait un gouvernement, un régime qui est responsable d’une répression brutale et violente contre son propre peuple.”

Navire de guerre iranien

Certains politiciens de haut rang ont pris pour cible le Brésil, notamment le sénateur républicain Ted Cruz qui a qualifié l’amarrage de l’IRIS Makran et de l’IRIS Dena de “menace directe” pour les États-Unis.

Il a averti que le port de Rio de Janeiro et toutes les entreprises liées à l’accostage risquent désormais des “sanctions paralysantes”.

Il a poursuivi en expliquant que toutes les entreprises étrangères qui “s’empêtrent” dans le port, ou les entreprises impliquées dans l’accostage, subiront le même sort.

M. Cruz a affirmé que le président brésilien da Silva était un “chaviste aligné contre les Etats-Unis et nos intérêts”.

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Il a demandé à Biden d’imposer des sanctions et de “réévaluer la coopération du Brésil avec les efforts antiterroristes des Etats-Unis”.

Le ministère brésilien des affaires étrangères a été contacté par l’Associated Press pour commenter ces déclarations mais n’a pas répondu, selon l’AP.

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