Une personne a été tuée dans la ville de Tut, dans le sud-est de la province d’Adiyaman, où les eaux ont emporté un container abritant une famille de survivants du tremblement de terre, a déclaré le gouverneur Numan Hatipoglu.
Le gouverneur de la province voisine de Sanliurfa, Salih Ayhan, a déclaré à la télévision HaberTurk que quatre personnes avaient été tuées par les inondations dans sa région.
Plus tard, les sauveteurs ont trouvé les corps de cinq ressortissants syriens à l’intérieur d’un appartement inondé à Sanliurfa, a rapporté l’agence de presse privée DHA.
Des images télévisées de Sanliurfa ont montré des eaux de crue déferlant le long d’une rue et emportant des voitures, ainsi qu’un homme sauvé d’un passage souterrain.
Plusieurs personnes ont été évacuées d’un camping détrempé où des survivants du tremblement de terre s’abritaient sous des tentes. Des patients ont également été évacués d’un hôpital, rapporte HaberTurk.
L’agence turque de gestion des catastrophes a déclaré que plus d’une douzaine de plongeurs professionnels participaient aux opérations de sauvetage dans chacune des deux provinces.
Selon les chiffres de la Direction générale de la météorologie de Turquie, la municipalité de Karakopru dans la province de Sanliurfa a enregistré 104,5 millimètres au cours des dernières 24 heures.
La province est située à seulement 87 miles de la ville de Gaziantep, qui a été l’épicentre d’une série de tremblements de terre qui ont dévasté la région le long de la frontière nord de la Syrie.
Un tremblement de terre de magnitude 7,8 s’est produit le long de la frontière, tuant plus de 52 000 personnes et faisant s’effondrer ou endommageant gravement plus de 200 000 bâtiments.
Les provinces de Sanliurfa et d’Adhyayan ont toutes deux été fortement touchées par les tremblements de terre, ce qui les rend particulièrement vulnérables à d’autres catastrophes naturelles.
Le 15 mars, le gouvernement de la province d’Adiyaman a annoncé une liste d’écoles et de mosquées où les personnes touchées par les inondations peuvent trouver refuge.
Pour de nombreuses personnes touchées, il s’agit d’un voyage d’un abri, dans lequel elles auraient été forcées de se réfugier à la suite des tremblements de terre de février, à un autre.
Le nombre de morts risque de s’alourdir alors que les services d’urgence se démènent pour stabiliser la situation.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des civils tentant de sortir leurs concitoyens de l’eau.
Ces événements surviennent alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan se prépare pour les élections nationales de la mi-mai.
Le Parlement turc fermera ses portes dans un mois, alors que la nation se prépare à voter.