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Ce n’est que le début ! Un officiel iranien jubile après une attaque de missiles sur une base de l’armée américaine.

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Les États-Unis ont également des forces stationnées à l’aéroport de la ville, qui font partie d’une coalition internationale luttant contre le groupe État islamique.

Après l’attaque, un haut responsable iranien a lancé un avertissement glaçant au président américain.

Mohammad Marandi, un conseiller de l’équipe iranienne chargée des négociations nucléaires à Vienne, s’est vanté que “ce n’est que le début.”

Dans un tweet contenant des images vidéo apparentes de l’attaque, M. Marandi a écrit : “C’était à #Ebril la nuit dernière. Ce n’est que le début”

Il a ajouté : “Plus de meurtres d’Iraniens”.

M. Marandi a des liens étroits avec l’élite dirigeante en Iran.

Il est le fils d’Alireza Marandi, qui est le médecin personnel du Guide suprême du pays – Ali Khamenei.

L’agence de presse iranienne IRNA a publié un rapport sur l’attaque mais n’a pas dit d’où provenaient les missiles.

L’attaque a provoqué une réponse furieuse du premier ministre kurde.

Masrour Barzani a déclaré dans un communiqué : “Nous condamnons cette attaque terroriste lancée contre plusieurs secteurs d’Erbil, nous appelons les habitants à rester calmes.”

Les forces américaines basées à l’aéroport d’Ebril ont subi des attaques à la roquette dans le passé.

Iran

Joe Biden

Il s’agit toutefois de la première attaque après une accalmie des hostilités qui a duré plusieurs mois.

Les attaques surviennent à la suite d’une frappe israélienne à Damas, en Syrie, qui a tué deux membres des Gardiens de la révolution iraniens.

La situation politique en Irak reste tendue, alors que les partis politiques du pays tentent de former un nouveau gouvernement après les élections générales d’octobre.

Les milices chiites ayant des liens étroits avec l’Iran ont averti en privé qu’elles se lanceraient dans une campagne de violence si elles étaient exclues de toute coalition gouvernementale.

En outre, les tensions entre l’Iran et les États-Unis restent élevées, après que Donald Trump a ordonné l’assassinat de Qassem Soleimani en janvier 2020.

Iran

M. Soleimani était alors le commandant de la force d’élite Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC).

Le rapporteur de l’ONU pour les exécutions extrajudiciaires a conclu en juillet 2020 dans un rapport que l’assassinat de M. Soleimani était “illégal” et “arbitraire” et violait la charte de l’ONU.

Les dirigeants iraniens ont juré de venger la mort du commandant et, en janvier, ont exhorté les Nations unies à prendre des mesures officielles contre les États-Unis pour cet assassinat.

Dans une lettre adressée à l’Assemblée générale des Nations Unies, le département juridique du bureau présidentiel iranien a appelé à “toutes les initiatives légales en son pouvoir, y compris la publication d’une résolution” pour condamner le gouvernement américain et décourager des actions similaires à l’avenir.

La lettre indique que les gouvernements américains ont, pendant des années, fait preuve d’un “unilatéralisme excessif” dans leurs actions, ce qui leur a donné le pouvoir de violer les lois et les accords internationaux.

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