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Bruxelles blâmée alors que Macron ne protège pas les travailleurs contre les “employeurs cupides” en France

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ImpACT International pour les droits de l’homme et les entreprises a tiré la sonnette d’alarme en avertissant les employés qui travaillent dur qu’ils n’ont pas été payés pour les mois de juin et juillet et qu’ils pourraient manquer d’autres mois.

Une audience pour assurer le paiement des salaires a été prévue pour le 4 août, mais selon le régime du Fonds public de chômage, les travailleurs pourraient devoir attendre jusqu’à 60 jours avant de recevoir leurs paiements.

Les travailleurs risquent également de perdre tout paiement s’ils démissionnent de leur poste ou refusent de se présenter au travail sans être payés.

emmanuel macron soroco employeurs non rémunérés

Ils ont écrit : “ImpACT International appelle les autorités françaises à effectuer les paiements immédiatement et à accélérer le processus de rémunération des travailleurs et de protection de leurs revenus dans un avenir immédiat.

“Les paiements doivent être effectués maintenant, l’État doit intervenir pour s’assurer que les travailleurs ne sont pas illégalement privés de leurs salaires.”

Mais Bruxelles devrait aussi faire les frais de cette injustice, selon Robert Oulds, directeur exécutif d’ImpACT International.

Il a déclaré : “Le gouvernement français ne protège pas ses citoyens contre les abus d’employeurs avides et imprudents, en particulier ceux qui opèrent dans le secteur de la construction.

“Malheureusement, il ne s’agit pas d’un incident isolé.

“ImpACT a récemment fait état de l’abus de travailleurs migrants employés illégalement et exploités sur les sites olympiques où ils travaillaient dur pour construire les logements des athlètes.

“La France restant dans l’Union européenne, une partie de la responsabilité incombe également aux autorités de Bruxelles dont les politiques n’ont pas aidé l’économie française, ni fourni les protections que le peuple français mérite.”

Le président français a déjà été confronté à des appels à la démission suite à des allégations concernant son soutien passé au géant du transport en ligne Uber.

Le dirigeant français tout juste réélu subit une énorme pression après que des enquêtes menées par un consortium de médias ont affirmé qu’il avait tenu plusieurs réunions non déclarées avec des dirigeants d’Uber lorsqu’il était ministre de l’économie.

Selon les rapports, intitulés Uber Files, un “accord secret” impliquait que M. Macron promette d’aider l’application de taxi à contourner la législation introduite en France en 2014.

L’affaire Uber a suscité la colère des politiciens de l’opposition, plusieurs personnalités, de l’extrême gauche à l’extrême droite, demandant instamment qu’une enquête parlementaire soit menée sur ces découvertes.

Alexis Corbière, de France Unbowed, a déclaré à la télévision nationale Public Senat : “C’est très grave l’idée qu’avec ce pacte secret, M. Macron a dérégulé la réglementation de l’industrie du taxi.

“Quelles leçons faut-il en tirer ?”

Pierre Dharreville, du Parti communiste (PCF), a soutenu les demandes d’enquête de M. Corbiére.

Et Danielle Simonnet, également de la France insoumise, s’est jointe à la première séance de questions du nouveau parlement français mardi en critiquant M. Macron comme “un ministre qui a servi les intérêts d’une plateforme américaine contre l’avis du gouvernement et de l’administration française”.

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