L’administration Biden envisage de réduire les droits d’importation sur les marchandises en provenance de Chine afin de réduire les pressions inflationnistes sur les consommateurs américains.
Le gouvernement américain a décrit la Chine comme son principal rival stratégique, mais estime qu’il est important de maintenir l’engagement du président Xi afin de préserver la stabilité des relations.
L’appel marquerait la première fois que les deux dirigeants se parlent depuis quatre mois.
Le mois dernier, Washington a poussé l’OTAN à adopter un document stratégique qualifiant la Chine de défi pour la sécurité, rapporte Reuters.
Le président Biden a déclaré aux journalistes : “Je pense que je vais parler au président Xi dans les 10 prochains jours”.
Ceci intervient alors que le voyage de la Présidente Nancy Pelosi à Taiwan le mois prochain a été remis en question par le Président américain.
Il a dit : “Je pense que les militaires pensent que ce n’est pas une bonne idée pour le moment, mais je ne sais pas où en est la situation”.
La Chine a déclaré qu’elle répondrait par des “mesures énergiques” si Mme Pelosi visitait l’île, qui, selon Pékin, est un territoire chinois.
Elle a ajouté qu’un tel voyage “porterait gravement atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine”.
Il n’est pas confirmé que le voyage de Mme Pelosi aura lieu en raison de problèmes de sécurité potentiels, le département d’État le décrivant comme “hypothétique”.
L’administration Biden a précédemment déclaré que son engagement envers la sécurité de Taiwan était “solide comme le roc”.
La Chine n’a pas exclu le recours à la force pour prendre le contrôle de Taïwan, qui a établi son propre gouvernement nationaliste en 1948.
Le directeur de la CIA, Bill Burns, a déclaré à CNN que Pékin a été “déstabilisé” par l’échec de Poutine à prendre le contrôle de Kiev lors de son invasion de l’Ukraine.
M. Burns a déclaré : “Notre sentiment est que cela affecte probablement moins la question de savoir si les dirigeants chinois pourraient choisir, dans quelques années, d’utiliser la force pour contrôler Taïwan, mais plutôt comment et quand ils le feraient.
“Je pense que la leçon que tirent les dirigeants et les militaires chinois est qu’il faut amasser une force écrasante si l’on veut envisager cela à l’avenir.”